~Kim~Retrouver sa confidente

Retrouver sa confidente

Aaron Stevenson & Kim Park

Le fait qu’il étalait les organes sur moi, le fait qu’il étalait toute cette senteur-là sur moi, me donnait le goût de vomir. Vomir mes tripes, me vider l’estomac et prendre deux même trois douches. L’odeur me donnait des nausées. Plus qu’Aaron en étalait, plus que j’étalais ça sur moi et plus que je me maudissais d’être venue ici, dans le fond ça m’a servi à quoi? Ça m’a servi à quoi d’y aller pour des rouges à lèvre que peut-être Lucas n’aime finalement pas? Ça m’a servi à quoi de risquer ma vie pour des simples futilités? À rencontrer Aaron, ça servait strictement à rien que je me déplace dans un centre commercial rempli de zombies. Est-ce que je le savais qui avait des zombies, je m’en doutais un peu, mais de là à avoir une invasion de zombies et qu’on était là à étaler leurs entrailles sur nous, ça me jetais carrément sur les fesses.

Pendant que je finissais de me tartiner, enfin de finir de préparer mon fameux déguisement de zombies. Aaron était parti me disant que c’était une bonne idée. Pour une femme qui s’était foulée la cheville, je n’allais certainement pas m’apitoyer sur mon sort en me disant que ce n’est pas ma chance et bla bla. Non, je voulais être efficace et surtout je voulais qu’on revienne ensemble, en sécurité, à notre chez nous. Je n’allais surtout pas laisser Aaron faire tout le boulot et jouer les héros. Non, c’était hors de questions. Bref, je venais tout juste de finir de me tartiner quand il est revenu. Déjà?

« Oh, faire une marche de zombies en duo! Espérons qu’on va être convaincant, mon chéri. Après tous, ce sont des professionnels.»

Je faisais la démarche de zombies en allant vers la porte en riant. Disons que cela allait être plus compliqué que je n’y croyais. Je n’aimais pas mentir sur moi, je n’aimais pas jouer le jeu, mais est-ce que ça va être différent vu que c’était question de vie et de mort? Est-ce que cela allait être différent si je m’imaginais sur une scène en jouant une pièce de théâtre? Puis, je regardais mon fusil de précision, est-ce qu’on pouvait apporter nos armes ou fallait absolument marcher sans être armé?

« Est-ce qu’on doit laisser nos armes ici?»

J’avais froncé les sourcils en m’approchant de Ronron tout en marchant avec difficulté avec ma cheville qui me faisait mal, après tout c’était normal que je ressente la douleur non? Je m’en allais me pencher pour prendre mon fusil, mon bébé, mon arme fétiche. Je ne voulais pas l’abandonner, mais si jamais je n’avais pas le choix, je le ferai, je m’en trouverai un autre, mais meilleur.

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Kim & Aaron

Je ne sais que ce n'est pas quelque chose que je pensais être le plus cool, durant une fin du monde, on pourrait se dire que c'est cool, qu'on peut faire tout ce qu'on veut, ouais, c'est vrai, mais là j'avoue qu'étaler des organes d'être humains pourris … Cela ne faisait pas partie des chose que j'appréciais par dessus tout. Je peux comprendre que Kimmy ait envie de vomir, mais je pense que le peux que nous pouvons garder dans notre estomac pourrait faire la différence, on aurait encore un peu de force, surtout que si on commence à avoir faim, c'est ce qui peut nous faire prendre au piège et ça j'y pense. Enfin, je sais que dans la vie il faut penser positivement pour qu'il y ait des choses positives qui nous arrive. J'aurais bien voulu trouver une autre solution pour nous sortir de cette merde, mais je n'en avais pas d'autre.

Je la laisse le temps d'une courte durée le temps de s'y habituer à l'odeur et aussi de savoir qu'elle avait des entrailles de zombies sur elle, je suis partie prêt de la grille pour voir l'attitude des zombies et bizarrement, j'avais l'impression qu'on puait autant qu'eux. Une fois que j'étais face à eux, ils se sont approchés de moi, mais ils n'ont pas été agressifs, ils n'avaient pas envie de me bouffer ce qui me rassure dans le fond, parce que je ne voulais pas finir en charpies, puis une fois que le premier test est réussi, je me mets à retourner auprès de Kim pour lui annoncer la bonne nouvelle, je pense que nous avons eu une bonne idée, oui, je ne suis pas du genre à dire que j'ai eu seul l'idée, même si en principe j'ai essayer quelque chose et que c'est grâce aussi à Kimmy qui m'a parler des grillages pour être sur que ça fonctionne, j'ai été et voilà … Je me sens alors mieux même si la puanteur qui se dégage des entrailles me donne toujours envie de vomir mes tripes, mais je ne montre rien. Ce que j'aime chez Kimmy, c'est que même blessée, elle veut toujours donner un coup de main et elle ne perd pas son sens de l'humour, c'est ce que j'aime réellement bien chez elle. Je me mets donc à sourire tout en la regardant dans les yeux. « Oh … Mais nous allons devoir les imités, si tu te sens prête, je passe en premier et tu me suis si tu vois que je ne me fais pas bouffer … On sait jamais. » Même si je suis d'une nature à être positif, il y a quand même des risques que ça foire et c'est pour ça que je tiens tout d'abord à passer en premier.

Lorsqu'elle se met à faire la marche du zombie, je ne peux pas m'empêcher de rire, ouais, elle était douée, c'était une évidence, mais comme il n'y avait personne encore pour le moment, enfin je veux dire des rôdeurs, je me mets alors à marcher tout a fait normalement pour aller jusqu'à la porte. Je secoue la tête négativement, on peut les prendre, c'est une évidence, j'attrape en passant son arme et je lui tends, je mets mon arme à ma ceinture, puis je plonge mon regard dans le sien. « Tu peux le prendre, ils ne verront pas l'arme, ils vont sans doute nous sentir. » Je me mets à sourire, j'essaie d'être le plus convaincant possible, mais j'avoue que je ne suis pas sûr de l'être, alors que je suis prêt de la porte.

Je prends une grande inspiration, dans quelques secondes on sera tous les deux fixés sur ce qui risque de se passer. Puis une fois que nous sommes tous les deux prêts, je sens la pression monté d'un cran, c'était la première fois que je faisais ce genre de choses et que si ça ne marche pas, on va vite mourir, je pose une nouvelle fois mon regard sur elle. « J'ouvre la porte, tu me laisses avancer, puis dès que tu vois que je suis entouré de rôdeur et qu'ils ne m'attaquent pas, tu avances, restes concentré, trouve-toi un point d'encrage … par exemple … Lucas … Pense a lui, pense qu tu vas le retrouver, pour ne pas flipper d'accord ? » Je sais que c'est plus facile quand on est en force contre les rôdeurs, mais il faut savoir que là, c'est eux qui sont plus nombreux que nous, donc il ne faut pas merder, parce que là on sera bien démuni. JE me mets à ouvrir la porte, les rayons du soleils me niquent les yeux, je prends une grande inspiration et très rapidement, je sens alors les rôdeurs me « regarder » si je peux dire ça, je tourne légèrement la tête tout en souriant légèrement, puis je commence à marcher comme un rôdeur, je peux les sentir s'approcher de moi en me regardant avec leurs yeux … foutés, certains poussent des cris, je continue de marcher.

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Aaron Stevenson & Kim Park

Lorsqu’il m’a donné mon arme, je me sentais rassurée en partie. Lorsqu’il a parlé en disant qu’il allait avant moi et d’y aller par après, là, j’ai senti mon cœur battre à tout rompre. Non, ce n’était pas que j’avais un faible pour Aaron, non. C’était des battements de cœur comme si tu attendais, assis, dans un manège de montagne russe et tu entendais le décompte. Plus que le temps s’approchait du zéro et plus que ton cœur s’emballait dû au stress. Je me sentais comme ça. Pas comme si j’allais dans un parc attraction, au lieu, on mettait notre vie en jeu. Comme une pièce de théâtre et que tu prenais un grand rôle, puis les zombies étaient les juges. C’était stressant comme ça. On pouvait paniquer, mais il fallait garder notre sang froid, à tout prix.

Je hochais la tête à ce que Ronron disait. Dès qu’il a ouvert la porte et qu’il a franchi… Dès qu’il a commencé à marcher. Dès que les rôdeurs ont commencé à s’énerver et à aller le voir pour le sentir. J’avais le souffle qui manquait. Je respirais pu, je ne vivais pu. Je surveillais mon ami qui marchait en se faisant sentir et grogner. Je commençais à trembler comme une feuille, où était mon courage quand j’en avais de besoin? Un petit groupe ça ne me dérangeait pas, mais là, c’était une horde, c’était au-dessus de mes moyens surtout de nos moyens pour seulement deux personnes. Déjà, il ne se passait rien et il fallait que j’entre en scène. C’était mon tour, c’était ma partie. Comme dans un spectacle de chant, Kimmy ou bien… Comme quand tu faisais un joli spectacle pour Lucas quand on vivait en Corée du Sud. On m’avait dit de penser à Lucas, alors en faisant un pas et puis un autre, imitant soigneusement j’allais rejoindre Aaron. En pensant à qui? Et oui, le chef.

Lucas, s’il savait où que j’étais rendu. S’il savait que je m’étais déplacée pour des conneries sans vadrouilleurs et surtout sans lui demander la permission. S’il savait qu’en ce moment on était entouré de rôdeurs qui nous sentaient et qui grognait. Qu’à chaque pas que je faisais en imitant les zombies j’avais l’impression que mon cœur s’arrêtait. S’il savait comment je puais la mort et qu’on s’était tartiné. S’il savait de cette histoire, il allait me tuer. Bon, cette pensée ne me rassurait pas, mais je m’en fichais. Je l’aimais et surtout je m’ennuyais dans le camp alors que je me suis permise de me promener. Le hasard a fait que je suis allée vers le centre commercial et le hasard a fait en sorte que j’ai rencontré mon meilleur ami et qu’on marche comme un zombie.

Lucas, si tu pouvais m’entendre ou si je pouvais te parler maintenant, je m’excuserai. M’excuser de ne pas avoir suivi tes instructions. Et qu’il fallait bien que je te considère comme un chef avant d’être mon amoureux. Si tu pouvais savoir comment que je me suis ennuyée de toi, puis que je m’ennuie et le fait que je marche près d’Aaron ne me plait aucunement, mais j’ai compris la leçon. J’allais être sage, mais dès que je serai seule, espérons que tu feras la fête. Oh, allons. Je n’avais pas le droit d’avoir des idées perverses dans un cas pareil? Avec ma démarche de zombies et les rôdeurs qui me sentaient. J’étais stressée et qu’est-ce qui pouvait me calmer? Je n’avais pas la moindre idée et le fait de penser à tous et de rien par rapport à Lucas. Vous savez qu’il était bourré quand on s’était vu la première fois? Vous savez que le lendemain il était tellement gêné de m’avoir parlé bourré qu’il s’était excusé? Oui, le chef Winchester pouvait s’excuser. C’était étonnant n’est-ce pas?

Bref, je suivais Aaron. Je ne voulais pas faire la moindre erreur qui pourrait nous coûter la vie, mais l’endroit qui avait moins de zombies sur ce côté-là m’intéressait énormément. Je frappais une petite roche vers Ronron en grognant comme un zombie. Oui, je tentais ma chance. J’essayais de lui montrer le chemin de façon que nos vies ne seront pas en jeu.

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Kim & Aaron

Une fois que nous étions équipé pour tenter de survivre à cette infestation de rôdeurs, je me suis mis à imaginer que peut-être cela n'allait pas marcher et que j'allais sans doute mourir là, mais je me devais de tout faire pour que Kimmy est une chance de survivre, je me devais de tenter le tout pour le tout. Je sais que c'était suicidaire dans le fond de dire que je vais être le premier à sortir, mais je ne m'en remettrais pas si c'est elle et qu'elle se fait attaquer par les marcheurs, après j'avoue que c'est aussi pour un acquis de conscience que je fais ça, je veux toujours jouer le héro, enfin si je peux dire ça, mais c'est aussi parce que je connais Kim, que c'est ma confidente, ma meilleure amie, c'est une personne que j'apprécie par dessus tout. Je devais me préparer psychologiquement à être entourés de zombies, je ferme les yeux, je pouvais sentir mon cœur battre la chamade, l'adrénaline monter, exploser dans tout mon corps sans pour autant savoir comment le contrôler, c'est comme a la sortie suicide que nous avons fait avec Chloé et Ryan, ce moment où une fois que je pouvais en finir avec ses monstres, je l'ai fais, je les ai tué et je me sentais pousser des ailes. Aujourd'hui, c'est différent, c'est des morts que nous allons affrontés, des morts sanguinaires qui ne vont penser qu'à une chose … Nous bouffer, arracher notre peau pour bouffer nos organes, je me secoue la tête. *Ne pense pas à ça Ronron* Ouais, il fallait que j'arrive à me convaincre que ce plan à aller marcher c'était une évidence.

Je savais qu'une fois que cette fichue porte serait ouverte et que je commencerais à marcher, ça sera décisif, je ne pourrais pas revenir en arrière, je ne pourrais pas m'enfuir, très vite, à peine que j'avais fait une dizaine de pas, je pouvais voir les rôdeurs s'approcher de moi, ma main sur ma hache comme pour me rassurer d'être prêt à toute éventualité, je ferme les yeux, je grogne, je marche, une fois que je sens qu'ils sont assez proche de moi, je prends mon courage à deux mains pour essayer de tout faire pour me comporter comme eux, je vois quelques rôdeurs s'approcher, me sentir, je me mets à alors à grogner et lorsqu'ils s'éloigner pensant que je suis mort … Comme eux, je me retourne vers Kim pour lui faire un signe de tête pour qu'elle vienne me rejoindre. Lorsque je vois Kim se rapprocher de moi, car j'avais réellement marcher deux tensions, je me mets à sourire, c'était une bonne chose, les marcheurs étaient stupides, je pouvais voir que quelques rôdeurs c'étaient approcher de Kimmy pour la sentir, je la regarde pour essayer de la faire penser à autre chose, elle devait réellement se dire que ce n'était rien, qu'il n'y avait personne, il ne faut pas qu'on se dépêche parce qu'ils vont comprendre la supercherie, donc nous continuons à marcher, je me mets à tourner la tête et nous nous sommes bien éloigner de la porte, lorsque je regarde devant moi, il y avait moyen de s'éloigner un maximum, même s'il y avait des grillage tout autour.

Contrairement à Kim, je n'avais que ma sœur, mon frère et de mon demi-frère a qui je devais penser, mais le soucis dans cette situation, c'est que je pensais aussi à Chloé, même si c'est vrai qu'elle avait retrouver son frère maintenant, donc il pourra veiller sur elle, mes amis, je me mets la pression et j'essaie de penser à autre chose, je fais le vide dans mon esprit tout en continuant de marcher, j'avais l'impression que cela faisait des heures que nous marchons tellement nous marchons très lentement, alors que je sens alors la petite roche, je regarde Kimmy qui me montrer une direction, je me mets à sourire légèrement, notre sortie a été trouver, je hoche la tête pour lui faire comprendre que j'étais d'accord pour aller dans cette direction, je continue surtout de jouer la comédie de zombie … Je trouve qu'on mériterait d'avoir une palme pour cette prestation parfaite, une fois prêt de la sortie, je me mets à marcher un peu plus rapidement, évitant les rôdeurs, j'attrape la main de Kim pour la faire passer en premier, on ne sait jamais s'ils ont découvert la supercherie on serait dans la merde, mais apparemment nous avons été tellement bon que nous avons su nous en sortir, sans aucune blessure heureusement d'ailleurs.

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Aaron Stevenson & Kim Park

Baboum, baboum. C’était mon cœur qui battait férocement dû au stress, dû à la peur. J’avais peur. Oui, j’assumais que d’avoir peur. J’étais entourée de zombies qui me sentaient et qui grognaient que je faisais de même. Imitant, tentant d’être réaliste. L’odeur que je dégageais ne me dérangeait plus ou moins. C’était stressant de faire comme un zombie alors qu’il en avait des vrais autour de moi, autour d’Aaron. Ça sortait tout droit d’un film d’horreur tout cela et tout ce que je voulais maintenant, c’était de courir ma vie et de m’enfuir jusqu’à temps qu’aucuns zombies me poursuivent pour aller auprès de Lucas en paix. Pourquoi seulement Lucas alors que mes frères étaient vivants? Ouais, vivants, mais absents pendant un certain temps, du coup, j’avais seulement mon beau brun ténébreux avec moi.

Baboum baboum. À chaque pas, à chaque respiration, à chaque clignement d’yeux, me stressaient davantage. Alors que je me changeais les idées, alors que je pensais à des moments de tendresses avec Lucas, alors que je pensais à des moments hilarants avec Ronron, alors que je pensais à des moments joyeux. Les zombies étaient intimidants auprès de moi et j’avais la certes impression qu’ils n’allaient pas me lâcher de sitôt. Même avec mon fusil de précisions dans les bras pour une des rares fois, je ne me sentais pas en sécurité. Dès que j’ai vu la sortie, là le soleil a commencé à sortir après cet orage qu’on a vécu mon ami et moi.

Même s’il souriait, je me concentrais sur mon rôle. Dès qu’il s’approchait de moi, j’ai remarqué qu’il marchait plus vite. Pourquoi? Pourquoi Aaron marchait rapidement? Pourquoi il mettait devant lui. Je tentais de bien marcher avec ma cheville en fronçant les sourcils. En ce moment, je voulais lui poser plusieurs questions, mais rien ne se passait dans ma bouche. J’étais tellement stressée, comme si j’avais eu le trac lors d’un spectacle sur la scène. Quand ton couplet arrive, tu bloques, c’était comme ça en ce moment. En regardant autour, en regardant de droite à gauche, je pouvais voir qu’il n’avait pas de rôdeurs tout près de nous, alors combattant mon trac, je chuchotais juste assez fort pour que seul mon ami l’entende.

«Qu’est-ce que tu fous? Ils sont là pas loin…»

Je regardais les rôdeurs qui commençaient à grogner, mais ils ne se dirigeaient pas vers nous heureusement. Je soufflais un peu, comme si le poids du monde qui était sur mes épaules venait tout juste de disparaître, en partie. Je prenais la main de Ronron dans la mienne en continuant – enfin, j’essayais de marcher pour suivre la cadence de monsieur – vers la liberté. La liberté d’aller prendre deux, trois, quatre, même cinq bains et plusieurs bouteilles de savon pour enlever toute cette odeur. J’avais hâte, pas Ronron? Je crois que oui. Je me croisais les doigts pour ne rien n’arrive en ce moment, on avait besoin de repos tous les deux et la nausée qui se tenait tout près de nos lèvres ne nous aidait aucunement pas à nous garder la forme.

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Kim & Aaron

La situation prenait un peu la tournure d'un réel film d'horreur et pourtant je me devais d'être concentrer, je pensais un peu a tous ceux que j'avais laisser derrière, si je devais rester concentrer c'est surtout en pensant à eux, le regard toujours perdu dans l'horizon, je me devais de marcher, grogner de temps en temps pour être sur d'être tranquille avec ses satanés rôdeurs qui nous sentent, puis ma main toujours poser sur le manche de ma hache, on sait jamais si je devais en avoir besoin autant tout faire pour être sauver. Je sais que les enjeux aujourd'hui sont très difficile à dire, nos vies, nous sommes partis pour moi, c'était une mission officiel, mais pour Kimmy, j'ai bien peur que le rouge à lèvre, n'est pas une des priorités qu'elle devait faire, en plus Lucas, même si c'est son petit ami, il va lui dire qu'elle ne devait pas sortir sans un vadrouilleur, même si elle va pouvoir rebondir en disant que j'étais là, mais je sais qu'il va quand même se méfier, Lucas et moi, on s'entend assez bien, vu que je faisais partie des Alphas avant de les quittés, mais, je sais qu'il s'inquiétera plus pour Kimmy, c'est une évidence.

Chaque pas que je faisais, j'avais l'impression que j'allais mourir, mon cœur battait la chamade, surtout à chaque fois qu'il y avait un rôdeur qui s'approcher de moi, je pouvais sentir mon cœur s'arrête quelques secondes et une fois que le marcheur s'en va, il repart, c'est une situation stressante,surtout que nous étions que deux, là il y en avait une trentaines de rôdeurs qui n'attendent que le repas. Le cerveau était une belle machine, quand elle sent que nous sommes en danger nous force à réfléchir pour essayer d'oublier la scène et en tout cas pour moi ça marche, j'imagine alors tous les moments que j'ai passé que ça soit avec Kimmy, ou les membres des Alphas ou autre, c'était toujours de bons moments, vu que nous sommes tous en vie c'est le plus important. Alors que Kimmy me fait comprendre qu'il y a une issue, on se devait au début de marcher tout doucement.

J'avais bien fait attention aux rôdeurs, je me suis mis à lui attraper la main, je sais que je risque de lui faire plus de mal avec sa cheville, mais si nous voulons nous en sortir, il faut marcher un peu plus vite, je ne dis pas que je suis entrain de courir, mais au moins plus vite nous arrivons en sécurité, plus vite on pourra reprendre nos esprits et essayer de nous débarrasser de tout ce que nous avons sur nous, parce que même si on s'habitue à l'odeur, je peux vous dire que je vais commencé à tourner de l'oeil si ça continue comme ça. Lorsque j'entends la voix de Kimmy me dire qu'il ne sont pas loin, je glisse à voix basse. « On est obliger, sinon on va être dans la merde, le soleil est encore au beau fixe, mais j'ai pas envie de passer la nuit dehors. Et puis ils ne nous sentent plus. » J'avais parler vraiment assez bas, pour ne pas que les rôdeurs se doute de notre piège, mais bon. J'essaie d'être le plus direct.

Enfin, alors que nous sommes en sécurité, les rôdeurs ne se préoccupent pas de ce que nous faisons, je me mets à respirer, je prends une grande inspiration, puis je commence à retirer le surplus d'entrailles de rôdeur que j'avais sur le dos. Puis je commence à marcher. « Je crois que pas loin … Il y a une sorte de petit lac … On peut essayer de se rincer là, mais je ne suis pas sûr que ça fera partir l'odeur. » Pour la première fois depuis dix minutes ? Une demi-heure ? Je ne sais pas combien de temps nous avons marché comme les rôdeurs j'avais l'impression que ça avait durée une éternité. Une fois que j'étais bien débarrasser, je me mets à marcher doucement pour pas blesser encore plus Kimmy.

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Aaron Stevenson & Kim Park

Il marchait plus vite, il faisait une marche rapide, mais moi, avec la cheville qui engourdissait à chaque pas que je faisais, c’était en quelque sorte compliquée. Même si je faisais des efforts pour ne pas être un poids pour nous, même si je remuais ciel et terre pour ne pas montrer ma douleur vive qui venait de temps en temps quand je faisais un pas de travers, même si je pouvais décrocher la lune pour ne pas gueuler à cause de ces douleurs vives qui arrivaient sans le vouloir, je faisais tout. Je pouvais difficilement faire des miracles et s’en était une preuve. Je tentais justement de faire un miracle et de ne pas lui montrer comment que je souffrais. On jouait le tout pour le tout pour ne pas que je le ralentisse.

C’était vrai pour la nuit et j’étais bien d’accord avec lui. Le soleil était là, mais pour combien de temps? La nuit, on allait baver notre et vie et surtout comment allons-nous manger avec une pareil odeur? Je n’avais pas penser au temps, j’avais seulement dit ce qui me passait par la tête et aussi par rapport aux rôdeurs, je me sentais bête parfois. Puis, quand je l’ai vu se dévêtir de son costume, je m’étais retournée et vérifier qu’il n’avait pas d’amis affamés tout près et quand j’étais satisfaite du résultat, je soupirais de soulagement également.

Des morceaux de zombies qui tombaient un à un sur le sol. Des vêtements souillés également me laissant les miens – on s’entendait que je n’allais pas me déshabiller entièrement devant ronron, j’enlevais seulement mon costume tout comme lui – même si je sentais encore l’odeur ce n’était pas aussi achalant. C’était moins intense que je ne l’aurais cru. Je recommençais à marcher avec lui et quand il a dit une bonne nouvelle, je remerciais quasiment le ciel pour avoir enfin une autre bonne nouvelle dans cette situation.

«Sérieusement? Pas grave si ça n’enlève pas la totalité de l’odeur, mais juste enlever le plus gros de l’odeur.»

Puis, je me suis mise à le regarder avec un gros sourire. Pourquoi ne pas détendre un peu l’atmosphère en le taquinant un peu? On l’avait bien mérité un peu de rire, non? Je le poussais légèrement pour avoir son attention.

«Allons mon chéri, dis-moi pas que tu veux me voir nue?»

Je lui faisais un clin d’œil avant de partir devant en riant. De partir devant pour voir ce fameux petit étang qu’il m’avait parlé. J’avais hâte de me laver, enfin, me rincer un peu pour pouvoir continuer notre voyage sans saigner du nez à cause de l’odeur qui nous coulait à la peau. Et je me disais après la marche des zombies qui a duré une éternité un bain improvisé ne pouvait que nous faire du bien et nous changer les idées et justement après cinq? Dix minutes de marches, il avait un beau petit lac devant nous. Je me suis adossée à un arbre en soufflant un peu à cause de ma cheville, mais on était arrivé à notre objectif. Je lui faisais un clin d’œil avant de lui dire :

«Tu vas pouvoir te rincer l’œil, mon chéri.»

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Kim & Aaron

J'ai oublié que Kimmy ne pouvait pas marcher assez rapidement, il faut dire que sur le coup, je me suis dis qu'il fallait qu'on se mette en sécurité, nous avons échappé à la mort, ce n'était pas le moment de ce faire bouffer maintenant et comme les rôdeurs étaient assez loin, je me suis dis que ça irait mieux si on se dépêchait. Je sais aussi qu'elle doit souffrir le martyr pour essayer de survivre, je sais aussi qu'elle se retient, je m'en voulais de lui avoir fait autant de mal en l'espace de même pas cinq secondes, j'ai voulu l'aider à ne pas mourir en la sauvant d'un rôdeur et au final, je lui ai foulé la cheville et je l'ai blessée … Quand je dis que parfois je peux être un vrai maladroit ça craint un max. C'est pour ça aussi que je me suis dépêcher, comme ça si je voyais qu'elle était en danger, je pourrais l'aider, sans doute en tuant les rôdeurs qui s'approcheraient d'elle.

Je sais que si on ne trouve pas un abris le plus rapidement possible, on va se retrouver dans la merde, est-ce qu'on pourrait contourner et retourner sur le parking du centre commercial pour atteindre les voitures ? Je ne suis pas sûr, mais je ne veux pas abandonner mon break, alors je vais forcément y retourner, mais avant, il faut qu'on se dégage de cette puanteur atroce, je ne le dis pas à Kimmy, mais j'ai réellement envie de vomir mes tripes, mais on ne sait pas de quoi fait notre route et il me faut encore un peu d'énergie et si je recommence à vomir, je ne suis pas sur d'avoir la force jusqu'au bout. Enfin une fois que j'avais plus les vêtements entaché de sang et d'organes de zombies, je me sentais déjà un peu mieux.

Je me mets à sourire lorsque je la vois se dévêtir de sa couche de vêtement, c'est vrai qu'on était un peu plus léger, même si le sang et les organes se sont légèrement imprégner dans nos vêtements, je ne pouvais pas me mettre à poil devant Kimmy, je la respectais beaucoup pour oser faire ce genre de choses, non pas que je suis pudique, déjà de une je suis gay, mais son mec c'est un de mes amis et le chef des Alphas et je ne veux pas me le mettre à dos, je l'apprécie donc bon … Je me mets donc à sourire une fois qu'elle avait terminé de retirer tout ça. Puis je lui annonce alors une bonne nouvelle … enfin pour moi aussi d'ailleurs, c'est que je sais qu'il y avait un petit lac qui pourrait nous servir de douche. « Oui sérieusement. Je pense qu'on pourrait y arriver assez rapidement. » Ouais, je suis toujours un éternel rêveur, pour moi, tout était à cinq minutes, cela dépend de la vitesse qu'on marche, bon je sais que Kim est blessée donc on ne va pas se mettre à courir, mais au moins on va être libéré des rôdeurs pendant un petit moment.

Une fois la bonne nouvelle annoncée, on se met à marcher, mais je me mets à rire lorsque je l'entends alors me parler, je secoue la tête … Non, mais il y a bel et bien que ma princesse pour oser me dire ce genre de choses, c'est alors que j'allais répondre quelque chose je vois un rôdeur s'approcher de nous, j'attrape ma hache, puis je lui tranche la tête d'un geste franc et fort, puis je m'approche de la tête et je lui donne un coup dans celle-ci, puis je me mets à regarder Kim. « Comment as-tu deviner que je voulais te voir nue ? » Je sais qu'elle m'avait dit ça pour me taquiner, mais moi aussi je peux le faire. « Tous les prétextes sont beaux pour voir un corps dénudé non ? » Oui, j'ai tendance à toujours en rajouter des caisses juste pour le plaisir.

Après une longue marche, finalement, oui nous avons du mettre une dizaine de minutes, mais ce n'était pas grave, je commence à avancer, puis là je vois le lac, c'était un beau petit lac, je sais, je connais l'endroit, j'y allais souvent avec Rodrigue, mon défunt époux, on se détendait, on se faisait des pic-nique et je dois bien avouer que c'était très agréable. Une fois que nous étions arriver, je la vois s'adosser à un arbre, je sais que je vais pouvoir la laisser un peu respirer, je pense que j'irais chercher ma voiture pour la suite, je ne vais pas la faire trop marcher, la pauvre elle risque de souffrir encore plus, mon regard poser sur elle, je me mets à sourire. « Mais princesse … tu sais très bien que toi aussi tu vas pouvoir te rincer l'oeil. » Aussitôt dit, aussitôt fait, je retire mon haut, puis mon pantalon, puis je m'approche du lac, je commence à me mouiller la nuque, j'étais en boxer, et je rentre dans l'eau pour me détendre, cela me faisait assez du bien et j'avais réellement l'impression de moins sortir. « Allez ne fait pas ta fille … et vient dans l'eau, elle est bonne. » En même temps vu la saison, il faisait chaud dans les alentours de Denver.

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Aaron Stevenson & Kim Park

Je souriais encore plus quand il riait. Ça se faisait rare que je l’entendais rire et j’aimais bien son rire. Il était de bonne humeur, il pensait à ma connerie et il ne pensait à rien d’autre. Il ne pensait qu’au moment présent, car ces derniers temps, je le trouvais souvent ailleurs loin d’ici. Loin du moment présent. Il agit la plupart du temps seul et c’était ce qui m’inquiète chez lui. Il s’isolait dans son monde sans parler. De toute façon, s’il n’était pas prêt de parler, je ne le forcerai pas. Et s’il n’était jamais prêt? S’il gardait tout cela pour lui en fin de compte? Il n’était pas aussi stupide pour s’en lever la vie, il n’était pas aussi stupide pour m’abandonner alors qu’il était, est et sera toujours mon meilleur ami. S’il fait l’acte, c’était sûr que je ne le pardonnerai jamais. Je lui ferai les nombreuses techniques de réanimation pour le faire revivre et ensuite je pourrais le tuer. Peu importe les personnes qui me sont chères, j’allais tout faire pour les ressusciter pour ensuite les achever de mes propres mains. Je devrais avertir mes proches. À vos risques et périls, si vous voulez vous tuer, ça ne me dérange pas, mais vous allez mourir une deuxième fois et par mes mains. Qu’est-ce que je disais avant?

Comment j’ai deviné qu’il voulait me voir nu? Tous les êtres humains voulaient voir d’autres humains nus c’était obligé. Une obligation, c’était naturel. Oh ça oui, tout être un prétexte pour voir un beau corps nu. Peu importe si c’était un beau mec mort à tes pieds, tu trouves tout le temps l’occasion de reluquer au moins pendant un instant. Enlevant doucement son t-shirt en lambeau pour ainsi voir ses abdos, ses muscles, que de plaisir qu’on pouvait avoir seulement en regardant. Non, non, il ne fallait pas toucher. Il fallait nous laisser languir. Languir pour avoir plein d’excitation en touchant un corps tout chaud et qui vit encore. Un beau corps tout frais et qui vit, qui ne vit que pour toi pour le voir se dévêtir d’un air coquin. Voir ses nombreuses cicatrices sur son corps que je passais mes ongles dessus sans aucune gêne. Il avait de l’expérience, il avait du vécu, mais c’était ce qui m’excitait. Voir son corps si balafré comme ça, comme par hasard, c’était aussi un bon prétexte d’abuser son amour pour moi et d’abuser son corps. Hein? Je me calme avec Lucas, j’étais en compagnie d’Aaron, on se calme. Pulsation, chaleur, calmez-vous!

«Ne t’inquiète pas, je vais me rincer l’œil avec les deux.»

Le voilà que Ronron se dévêtit. Moi, qui est complètement hétéro et lui homo, il n’avait aucune chance pour lui de me sauter dessus, mais tout de même, j’avais la chance de lui sauter à la gorge et de lui prendre des croquer avec son beau corps. Il fallait quand même avouer qu’il était canon. Beau sourire, sublime, découpé et avec une belle personnalité c’était du gâchis pour nous les femmes. Comment vouliez-vous que je le prenne? Il était beau comme un cœur, pas comme un dieu vu que le poste était actuellement pris, mais il restait tout de même beau. J’ai même eu une bref pensée comme quoi que j’étais déçue de ne pas être un homme, mais je maintien que j’adorais être une femme, malgré que… Lucas n’était pas bi, il me semble? Est-ce que Ronron était bi…? Oh allons! J’arrête de le regarder ça me donnait des envies. On se calme!

«Oui, oui, je m’en viens, j’ai vu ma scène!»

Je me dévêtis également. Enlevant mon haut pour ainsi enlever mon bas douloureusement quand j’étais arrivée près de ma cheville blessée. Je respirais un bon coup avant de me dépêcher de l’enlever pour ainsi être en sous-vêtement. Je n’allais pas être complètement nue alors que lui était en boxer. Non. N’allez surtout pas jouer à ce jeu, je refuse. J’entrais un pas à la fois. Sur le coup, l’eau était froide, je m’en fichais. La chaleur qu’on subissait et surtout l’odeur nauséabonde qu’on avait sur nous, ça n’allait que nous aider. Nous purifier. Arriver à la fourche, je regardais mon ami avec un sourire avant de plonger et d’aller le rejoindre. Nager pour me rendre près de lui.

«Aaaah… espérons que notre parfum s’estompe un peu, mon roi.»

Puis je me suis mise à flotter sur le dos en appréciant le moment avec plaisir. Une détente bien méritée et surtout en bonne compagnie.

«Qu’est-ce que tu voulais me dire tantôt avant que la situation n’empire par rapport à ta mission avec Chloé? Je sais qu’elle était arrivée salement amochée, mais sans plus. Je suis au courant de rien même si je suis avec Lucas. Je suis seulement sa femme... enfin, sa fiancée.»

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Kim & Aaron

Je continue de regarder Kimmy … Cette femme … était forte, elle n'était pas du tout le genre de femmes qu'il existait avant l'apocalypse, je sais dans le fond qu'elle était comme chaque femme, elle devait être rêveuse, amoureuse de la vie, mais ce que je voyais, ce n'était pas une femme qui aimait ce plaindre, la preuve, elle était blessée et pourtant, elle n'était pas du genre à me dire qu'elle ne pourrait pas y arriver qu'elle allait mourir non, elle a serrer les dents, elle a avancé, je sais que dans cette situation, je ne suis pas sûr d'avoir autant de cran qu'elle, il faut dire qu'elle avait un homme qui l'attendait dans son camp ce qui est le mieux il faut bien avouer. Oui, ça me faisait du bien de penser à sa bêtise qu'elle avait dit, depuis quelques temps je souffrais intérieurement, je ne serais pas dire pourquoi, ni est-ce que ça irait mieux dans les jours à venir, mais je comprenais maintenant ce que les gens qui ont été violé ressentait, je me souviens qu'une fois que je suis revenu de cette expédition, j'étais en colère, j'avais honte de moi, qui aurait cru à mon âge être violé … Est-ce que les gens sont de pire en pire ? Est-ce que la fin du monde au final, c'était pour faire payer aux gens mauvais, mais le pire … c'est que j'ai été pire qu'eux, est-ce que Kimmy sera distante avec moi lorsque je vais lui avouer tout ça, le pire ce n'était pas au final le viole, c'est surtout ce que j'ai fais endurer aux hommes de la ville, une mort atroce, mais en même temps, je voulais mourir, c'est grâce à Chloé que je suis toujours là. Je sais aussi que je dois continuer de vivre, parce que même si au fond de moi j'ai l'impression que la noirceur avait envahir mon cœur et mon âme, je me dois de réparer tout ça et de revenir en meilleure forme.

Cela m'avait bien fait rire quand même, je suis quelqu'un de respectueux, pour moi ce n'était pas un avantage de voir quelqu'un nu, surtout quand j'apprécie la personne, bon après, c'est sur qu'elle avait de la chance que je sois gay, parce que je ne pourrais pas lui sauter dessus comme ses hommes en rûte et puis je crois que pour avoir un rapport sexuel de nos jours pour moi en tout cas... Ce n'est pas prêt d'arriver. Je n'ai pas de difficulté à me mettre nu devant Kim, tout comme elle, je pense que nous sommes bien rassuré de ce côté-là, c'est pour cela qu'elle et moi on s'entend bien, on peut se taquiner sur nos corps, ce n'était pas pour ça que nous allons profiter de l'autre, en plus de ça, je crois que c'est la première fois que je peux la voir nue … Non, pas que je serais très exciter, mais il faut dire qu'en temps normal, nous avons pas besoin vu que nous n'avons pas eu recours aux organes des morts. Je me mets à la regarder lorsqu'elle me parle de se rincer l'oeil avec les deux. « Mais je t'en prie … Je ferais de même. » Je me mets à sourire.

Nombreuses personnes me dise que c'est du gâchis que je sois gay … Pourtant je ne trouve pas, enfin il y a de nombreux hommes bien plus intéressant que moi, à ce qui paraît, je ne suis pas objectif, mais en même temps, qui le serait réellement ? Qui peut se dire qu'il est le plus beau qu'un tel ? Ce n'était pas possible ou alors c'est que la personne à un égo sur-dimensionné et ça je ne pourrais pas trop encaisser, je suis plus du genre à aider les autres, les complimenter et je n'aime pas trop me complimenter. Enfin, je ne me mets pas entièrement nu, mon boxer n'étant pas sali par la souillure des morts, je m'approche alors de l'eau du lac. « JE te rassure alors … J'ai vu et j'ai vaincu. » Je me mets à rire, je profitais tout de même de l'eau pour essayer de dégager cette odeur qui me pourrissait je pouvais le sentir, mes naseaux. J'avais nagé un peu, puis lorsque je regarde Kim entrée das l'eau, je l'attends vu qu'elle s'était mise à nager pour aller à ma rencontre. « J'espère que ça va s'estomper intégralement … La prochaine fois qu'une idée aussi merdique me vient à la tête, rappelle moi celle-ci. » Oui, bon d'accord ça avait marcher et donc du coup, nous sommes en vie, mais quand même, ce n'était pas une de mes plus brillantes idées.

C'est alors que je pensais que ce que nous avons vécu, elle aurait oublié la conversation, elle me pose alors la question, je me mets sur le dos, je faisais la planche tout en gardant les yeux ouverts, on ne sait jamais, puis je prends une grande inspiration. « Bah … j'ai vécu les pires journées, Chloé a été le souffre douleur d'un chef sadique, j'ai été vio...enfin, j'ai subi des violence aussi, même Ryan d'ailleurs. »Je ne pensais pas que ça serait si douloureux d'en parler, mais c'était le cas, je me remis sur mes pieds, il fallait que je prenne conscience que c'était bel et bien la vie réelle et pas dans un de mes fameux rêve, d'ailleurs je me pince pour bien sentir que c'était réel.

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Aaron Stevenson & Kim Park

On était dans l’eau, je flottais. Enfin, on pouvait souffler, respirer et avoir la paix. Ça faisait depuis le début de nos retrouvailles qu’on n’a pas eu réellement la chance de se revoir, de discuter, d’avoir des nouvelles que les zombies sont arrivés, les problèmes également et l’idée géniale, mais merdique de Ronron. Pendant que je flottais sur le dos en regardant le ciel, je riais. Oui, j’espérais que toute cette odeur disparaisse. L’odeur de la mort, l’odeur de décomposition. Ça n’ouvrait plus ou moins l’appétit d’ailleurs on avait davantage le goût de vomir, malheureusement pour Aaron, il n’a pas tenu le coup. Je ne me vantais pas puisque c’était un exploit, j’aurais pu vomir une seconde à l’autre. Vomir dans cette salle qui sentait la mort et aussi le vomi. Dans cette chaleur qui tapait sur le centre commercial qui n’avait plus ou moins d’air climatisé, ça n’aidait pas à tenir bon, à respirer de l’air filtré, non. Ça empestait fois mille.

«Au sujet de se remettre des entrailles, je vais t’en rappeler toute notre vie.»

Puis je le voyais se mettre à la même posture que moi et de se relever en parlant. Répondant à ma question et en se corrigeant. « J’ai été vio… », et; «J’ai subi des violences» ce n’étaient pas la même chose. Ce n’étaient pas la même phrase. Ça m’avait mis la puce à l’oreille. En fronçant les sourcils, je réfléchissais en me demandant depuis quand il était aussi affecté quand il se faisait tabasser? Depuis quand il réagissait de cette façon quand il se battait contre quelqu’un? Déjà que Ryan me faisait grincer des dents, mais ce qui m’inquiétait c’était pourquoi il réagissait de cette façon? Ça devait être plus grave que cela s’il se cachait ainsi de moi.

En nageant, j’allais devant lui pour aller regarder son visage. Il se sentait mal, je le savais, je le voyais et surtout ça se ressentait. Je déposais mes pieds dans le fond – faisant attention pour ne pas me faire mal à cause de ma cheville blessée – et j’allais déposer ma main sur sa joue en souriant. Comme une mère à son enfant, mais le problème c’était que je n’avais pas d’enfants, mais depuis que j’ai retrouvé Lucas, je me sentais comme telle. Comme une mère et lui comme un père pour son camp, à moins que j’étais folle. On pouvait me le dire si j’étais folle, s’il vous plaît?

«Aaron… Je te connais. C’est plus qu’avoir subi de la violence n’est-ce pas? Tu ne peux rien me cacher mon chéri et ne te cache pas comme ça, tu es incapable de mentir en ma présence.»

Je continuais de lui sourire en le regardant dans les yeux. S’il me cachait quelques choses, je le saurai d’une manière ou d’une autre. S’il essayait moindrement de me mentir, il allait le payer. Ce n’était pas mon futur époux, mais c’était un homme, un ami, que je tenais extrêmement beaucoup. Il a fait en sorte que je m’intègre bien, il a fait en sorte que je me sente à l’aise avec n’importe qui. Il m’a permis de me redonner l’indépendance dans cette communauté. Grâce à lui, grâce à son aide…. Je pouvais toujours compter sur lui n’importe quand.

«Ce chef sadique où est-il maintenant que je le séquestre et le torture parce qu’il a fait mal à mon Ronron d’amour?»

J’avais enlevé ma main de sa joue et je commençais à m’étirer. J’allais lui donner une bonne raclée, une correction qu’il n’allait pas oublier de sitôt. S’il a violenté Ronron d’une certaine manière j’allais lui rendre la pareille. S’il avait violé mon ami? Mon Sniper allait lui rendre la pareil et qui sait peut-être que j’enclencherai la gâchette? J’allais l’attacher à un arbre, le torturer comme il se doit. Une sadique? Il ne fallait pas toucher aux personnes que je tenais.

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Kim & Aaron

Cela faisait du bien de se détendre dans l'eau, ouais après la frousse que nous avons eu toute à l'heure, être dans l'eau et profiter un peu du calme, beaucoup diront que nous sommes des barges, mais moi je m'en fou, après ce que je viens de vivre, avec la peur de me faire bouffer, je pense que j'ai besoin de me détendre. L'odeur nauséabonde que nous avons eu durant un petit moment, c'était quand même … Affreusement dégueulasse... Maintenant, l'odeur ne disparaîtra pas spécialement, sauf quand on va se laver entièrement et faire nettoyer nos fringues, parce que même si nous avons des fringues au dessus de nos fringues, je suis sûr que l'odeur sera encore dessus. Je me mets à rire lorsque je lui dis que la prochaine fois que j'ai une idée merdique, il faut qu'elle me fasse rappeler celle-ci … Cela me calmera sans doute, je tourne la tête dans la direction de la jeune femme. « Pas de soucis … Je pense que tu pourras dire que ça fonctionne, mais qu'il faut e faire en cas d'extrême urgence. » Je me mets à rire, n'empêche que j'avais eu de la chance, c'était surtout parce que les marcheurs ne s'attaquent pas, donc ça veut dire qu'ils fonctionnent à l'odorat. Donc je sais que je vais pouvoir leur dire aux chefs de clans que si les gens se font envahir, ils peuvent se servir de ça.

C'est alors qu'elle me demande ce que je devais lui dire, je ne savais pas comment expliquer ce que j'ai ressenti, ce que j'ai vécu, c'est assez difficile d'en parler ouvertement, je comprends maintenant ce que les gens violés ont énormément de mal à le dire, ce n'est pas facile, on a peur du jugement des autres, le pire pour moi au final, ce n'est pas le viole, c'est surtout l'après, les meurtres que j'ai commis juste pour réparer ce qu'on m'a fait. Alors que je lui dis que j'ai eu des violences, je sais que je ne suis pas du genre à me plaindre, me battre, n'a jamais été quelque chose qui me blesser, mais là, c'est mon âme qui a été blessée gravement. J'essaie de garder mon calme, la haine que je peux ressentir rien qu'a en parlé, je pensais que ça irait, mais c'est une évidence que ce n'est pas le cas, je n'arrive toujours pas à passer au dessus, comment les gens ont fait avant pour surmonter ça, j'avais envie de mourir, ouais me faire mordre par les rôdeurs pour ne plus sentir se vide, cette noirceur, mais Chloé est revenue pour m'aider, pour ne pas que je meurs, je ne pouvais pas la laisser aussi mourir à cause de moi, j'ai alors repris le dessus, mais au fond de moi, je peux le sentir, je suis vide, je suis une coquille vide, quelque chose est mort et je pense que c'est aussi je ne pourrais pas le faire revivre directement.

Alors qu'elle se met en face de moi, je peux sentir le contact de la mains de ma meilleure amie sur ma joue, je pose alors mon regard, les larmes aux bords des yeux, ne les laissant pas couler, parce qu'hormi d'avoir été violer, on ne peut pas dire que je vais bien, je me fais peur, je sais que maintenant la colère pourrait très vite monter, je pourrais tuer facilement quelqu'un, je ne dis pas que je tuerais quelqu'un pour un « oui » ou pour un « non ». Je tourne légèrement la tête sur le côté, lorsqu'elle me parle, je me mets à l'écouter, elle avait raison, je ne peux pas lui mentir, je n'y arriverais pas. « Tu as raison … je ne peux pas te mentir, c'est difficile … la violence … psychologique et physique, c'est terrible … Comment faire pour avoir confiance de nouveaux aux gens qu'on ne connaît pas ? » Je ne suis pas quelqu'un qui se méfie en temps normal, mais là j'avoue que si je rencontre quelqu'un, il y a peu de chance que je lui fasse confiance, comme je le faisais avant.

Son sourire me donner envie de sourire, c'était difficile, mais j'essaie. Cela ne se faisait pas de mentir, à n'importe qui, mais pourtant … je ne veux pas dire toute la vérité, je connais Kimmy, c'est ma meilleure amie, je sais qu'elle n'acceptera pas de savoir qu'on a abusé de moi, mais je me dois aussi de lui dire, je me suis débarrasser de ces gens, en fait, le pire dans cette histoire, ce n'était sans doute pas le fait que je me suis violer, c'est surtout l'après, le meurtre, j'ai toujours dit que je ne pourrais pas tuer des êtres humains, mais au final, je peux le faire et je ne vaux pas mieux que les autres, ceux que nous jugeons quand notre vie était bien, on se demandait comment une personne peut-il ôpter la vie de quelqu'un de la sorte ? Bah, maintenant, je sais que je peux le faire sans avoir de remords. Je me mets à la regarder et avec un sourire assez méchant, je lui dis. « Il est mort … Je l'ai torturé, bien amôché et je les laissé se faire bouffer par tous les rôdeurs qui étaient dans les parages, son fils de chien de fils … Je lui ai donné un coup de hache dans les parties intime etj e pense qu'ils se sont fait tous les deux bouffé. » Mon regard n'était plus amicale en parlant d'eux, mais bel et bien mauvais … Le regard noir, voilà ce que mes yeux montrer à ce moment précis. Je commence à me passer de l'eau sur le visage pour essayer de penser à autre chose. Je suis rassuré parce que je sais qu'il est mort … Que plus personne ne souffrira de sa part, je suis fier de moi, parce qu'il m'a transformer en un homme sans couer et sans remord.

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Aaron Stevenson & Kim Park

Il était si beau, si musclé, si croquant, si frais. Comment résister à un homme pareil devant toi, bien bâti comme ça? Il avait l’air croquant, délicieux. J’avais seulement le goût de passer mes ongles sur son torse et descendre jusqu’à ses abdos. Avoir des arrières pensées. Femme en chaleur? Non du tout, mais le fait qu’il soit en caleçon devant moi, ne me laissait pas du tout froid. Je restais tout de même fidèle à mon Lucas, mais ça ne faisait pas d’avoir des petites pensées coquines alors qu’on avait un repas alléchant devant nous. Une vraie femme qui aimait les hommes et que malheureusement je n’avais eu Lucas dans ma vie. On s’était rencontré, il m’a parlé, on s’était revu et depuis on ne s’était pas laissé. Avant? C’était de difficile d’avoir un copain quand on avait un emploi du temps bien charger et qui ne m’intéressait pas. Un beau brun ténébreux, un étranger, une belle gueule comme ça et qui te faisait rire alors qu’il était bourré, comment ne pas craquer? J’aimais l’inconnu et il était mon inconnu, il le sera toujours d’ailleurs.

«Tu sais, mon chéri. Ça va prendre plus de temps avant que tu redonnes confiance à quelqu’un, mais d’ici là, tu vas savoir si cette personne a des bonnes intentions ou pas.»

Pauvre amour. Voyant les larmes aux yeux. Voyant ces larmes qui tentaient de rester aux yeux. Je ne voulais qu’une chose; lui donner un câlin. Le réconforter comme faisait une mère à son enfant. Aaron me faisait penser à un enfant en détresse qui tentait le tout pour le tout que rien ne s’était passé alors qu’il lançait des messages subtiles, mais finalement pas subtiles. Qui lançait des messages de détresses et qu’une mère digne de ce nom, j’allais le réconforter. Sauf il avait une problématique; je n’étais pas une mère. J’étais loin de l’être et même encore plus loin désormais. Sûrement l’envie de Lucas de fonder une famille n’était plus dans ses plans futurs. Je ne connaissais pas ses plans à lui donc je n’étais pas du tout avancer, mais c’était ce que j’aimais chez lui : la surprise. Pourquoi je revenais tout le temps à Lulu alors que le sujet est important?

«Aaron..?»

Il s’est mis à sourire assez méchamment que mon sourire et même mes gestes ont cessé. J’étais figée non pas de peur, mais j’étais sur mes gardes. Je fronçais les sourcils et je le regardais sévèrement. Non, je n’aimais pas du tout cela. Ce qui s’était passé, ça faisait mal, douloureux. Cela avait pourri son intérieur. Ce n’était pas mon chéri que je connaissais devant moi, mais une toute autre personne qui sadique et qui me glaçait le sang. Je n’étais plus aussi enjouée avant qu’il commence à décrire. Bon, il avait une bonne nouvelle, il était mort le mec et son fils également si je me fiais à son histoire. La deuxième nouvelle n’était pas bonne avec son regard noir. Un homme qui souffrait et qui en avait perdu son humanité en claquant des doigts. Un homme qui avait une âme brisée. Non, non, ça n’allait pas du tout.

«Hey! Aaron Stevenson!»

Je lui avais dit de se taire de façon sèche. C’était amusant de décrire ce qu’on allait faire à quelqu’un qu’on détestait. C’était amusant de décrire ce qu’on a pu faire à un zombie. Oui c’était des pourritures, oui, mais pas besoin de me regarder de cette façon. Je le voyais se rincer le visage alors rapidement et brusquement je pris son visage entre mes mains pour le regarder. Mes yeux dans les siens, j’étais sérieuse.

« Ils existent pu dans ce monde, je sais qu’ils t’ont fait du mal. Je sais qu’ils ont été méchants. Tu as bien fait, ils l’ont mérité. Sauf que je t’ai pas reconnu depuis une fraction seconde comme si… comme si ton humanité avait disparu. Garde plus rien en toi, tu entends? Cette histoire, c’est juste toi et moi, on va passer au travers.»

Puis doucement je m’adoucis pour lui faire un sourire. Le beau gosse devant moi a subi toute ses horreurs et je remuerai ciel et terre pour qu’il soit bien. Pour que son petit cœur se sente de nouveau bien dans sa poitrine. Qu’il n’aille plus mal et que je ne puisse plus jamais revoir cette autre partie. Avais-je eu peur? Oh que non, je me méfiais. Je me méfiais, car ce côté sombre ne faisait plus de différence entre les personnes qui appréciaient et celles qui n’aimaient pas. Je déposais mon front contre le sien pendant un bref instant avant de lui faire un câlin. J’étais impuissante et tout ce que je pouvais faire c’était de lui offrir support moral. Un soutien. Je devais le garder à l’œil.

«Mon chéri, tu sais que si tu as besoin de moi, je suis toujours là… En passant désolée de l’odeur que je dégage.»

Un homme et une femme qui se donnaient un câlin dans un étang et surtout en sous-vêtement étaient louches? Douteux? Je m’en fichais. Aaron était mon meilleur ami et il avait besoin de réconfort. Juger. Je m’en fichais encore plus. Lucas me connaissait et nous connaissait.

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Kim & Aaron

C'est vrai que j'ai un beau corps, mais Kimmy aussi été parfaite, cela dit, je passais beaucoup de temps à la salle de sport quand le monde était tout a fait normal, oui, Rodrigue était un sportif et il m'entraîner souvent après mes heures de boulot, ce qui faisait que je prenais bien soin de moi, la mal bouffe, c'était quelque chose de pas permis et je peux vous dire que lorsque vous passez devant un fastfood, soit vous êtes fort et vous arrivez à résister … Soit vous êtes comme moi et vous craquez, cela dit, je pouvais bien me le permettre, je faisais quatre heures de séances de sport par semaines, et je peux vous dire que je me mettais aussi à faire un jogging quand j'avais beaucoup manger, de toute façon Rodrigue ne supportait pas et il m’emmenait toujours faire du jogging avec lui, j'avais pris le rythme, c'est aussi pour ça que je suis un vadrouilleur maintenant et je ne peux que le remercier pour ce qu'il a fait pour moi. Cela dit, mon sourire et tout le reste c'était modifié avec le temps, avec la discussion, je n'arrivais pas à croire que la violence que j'avais subi m'avait transformer, c'est alors que je pouvais entendre la voix de Kim, je me mets à la regarder et aussi à l'écouter, elle avait raison, ça allait être dur maintenant de faire confiance a quelqu'un que je ne connaissais pas. Je suis déjà quelqu'un d'observateur, je ne donnais pas si facilement ma confiance, jusqu'à ce que je réalise que la personne en question est sincère. Donc là ça sera réellement encore pire. « Oh ça c'est sur que ça prendra du temps, je ne pourrais plus faire confiance les yeux fermés, quand je serais en balade, je ne veux pas quelqu'un que je ne connais pas. » C'est dingue, mais il a fallu qu'il m'arrive ce genre de choses pour réaliser comment les gens qui ont subi ce genre de choses sont hésitant, ne veulent pas parler de peur d'être juger, je sais que c'est facile parfois de juger quelqu'un, mais au final, maintenant je serais plus dans l'écoute qu'autre chose. J'essaie cependant de garder mes larmes, je ne veux pas me mettre à pleurer … Je suis peut être gay, mais je ne suis pas une tapette, je ne vais pas pleurer pour ce genre de choses merde !!! Cela me faisait bizarre de voir ma meilleure amie jouée le rôle de la personne douce, délicate … Enfin, avec moi elle l'était, mais je sais que la plupart du temps, elle ne l'était pas et ça me faisait plaisir de pouvoir avoir une discussion comme ça avec elle.

J'avais comme … été absent, j'avais l'impression qu'une force obscure c'était emparé de mon corps, je n'étais plus maître de moi-même, mais pourtant … Dans le fond, je suis bien là, c'est le fait qu'elle prononce mon prénom une fois, je ne réalise toujours pas, je sais, je peux le sentir, la colère, la rage, la haine, toutes les mauvaises choses sur terre, je les ressentais à ce moment précis, je me suis dis que ça allait aller … Cela le devrait après tout, c'était passé et la personne ne pouvait pas faire de mal à qui que ce soit, vu que je l'ai tué et pourtant, je peux sentir la noirceur m'envahir et si … un jour, je ne suis plus en paix avec ce que je ressens ?Je n'ai jamais été du genre à combattre le mal par le mal. En temps normal, je ne réponds jamais à la haine, mais là, je sais que ce n'est plus moi. Mon sourire n'avait plus rien de chaleureux, mais bel et bien mauvais. J'avais bien vu qu'elle avait changé littéralement, je comprends à ce moment précis que je lui faisais peur, mais pourquoi ? Après tout … je suis physiquement le même, sauf intérieurement, en expliquant ce qui c'était passé et ce que j'avais fait subir à ses hommes, je me suis découvert un côté un peu monstrueux qui adore ça … Un côté qui était tellement fanatique du mal que je pourrais … Je le sens, si je n'arrive pas à reprendre le dessus sur le côté obscure, je vais être très mauvais. JE ferme alors les yeux, je me concentre sur les trucs qui me faisaient du bien : Ma famille, mes amis, le bien être … La joie … l'amour. Puis très vite, une fois que j'arrive à me focaliser sur ça, j'essaie de reprendre le dessus, j'avais l'impression honnêtement que je ne pourrais pas redevenir l'homme que j'étais avant. Qui aurait cru que tuer un homme pour la première fois et même dans ce monde ça pouvait nous transformer, bon en plus d'avoir tuer des hommes, il avait bien été le sadique de l'histoire, je ne voulais pas que les gens voient ce côté là, mais je préfère en parler à quelqu'un et je sais que Kimmy ne me jugera pas, je pense qu'elle est dans la même colère que moi pour les scientifiques, alors que j'essaie souvent de lui dire qu'ils ne sont pas tous responsable, elle ne veut pas l'entendre.

Alors qu'elle prononce mon prénom ainsi que mon Nom de Famille, je me mets à secouer la tête et à la regarder, je ne sais pas si je serais encore capable de nos jours à redevenir l'homme que j'étais, mais je me devais de le redevenir pour mes amis, c'est le minimum, d'ailleurs il faudrait que je revois Chloé, je devais m'excuser de mon comportement, je ne sais pas si elle le comprendra, mais ce qui est sûr, c'est qu'elle devait avoir des explications sur mon comportement, la mort de deux assaillants, ils sont gueulés, je sais qu'elle a dû les entendre. Enfin bref,j e me mets à regarder de nouveau Kimmy. « Ouais ... » Je devais arrêter de repenser à ça, je devais oublier pour le moment, oui, nous étions libres des rôdeurs, mais cela ne voulait pas dire qu'on est sortie de l'auberge … Il faut que je retourne pour aller chercher mon break … Comme nous avons libéré les rôdeurs, j'espère qu'ils ne seront pas tous sur le parking. Une fois mon visage rincé par l'eau, je pose une nouvelle fois mon regard sur ceux de la jolie asiatique avec mon sourire … Celui de tout à fait normal, même si je souris, je sais à présent qu'elle risque de s'inquiéter pour moi et ça serait logique, elle m'annoncerait ce genre de choses, je ferais pareil, je m'inquiéterais aussi. Puis alors qu'elle passe ses mains sur mon visage, je me mets à soutenir son regard. Lorsqu'elle me dit qu'ils étaient morts, elle avait raison, puis elle me dit que durant une petite fraction de seconde, elle ne m'avait pas reconnu et qu'il fallait que je fasse attention et que je sortes tout ce que je pouvais ressentir. Je pense que je n'arriverais plus à en parler, si elle me confirme qu'elle avait eu l'impression que mon humanité avait disparu le temps de quelques secondes ça veut dire que je peux redevenir ce monstre. « Ouais, ils sont morts et ils ne feront plus de mal à qui que ce soit et c'est une bonne chose. Que … veux-tu dire par là ? C'est sorti, je dois prendre le temps de me retrouver, reconstruire ce qui a été brisé, ça ne sera pas facile, mais je sais que je vais y arriver. » Je termine ma phrase avec un petit sourire.

Alors qu'elle me fait de nouveau un sourire, je prends une grande inspiration, je sais que ça ne sera pas facile et que ça prendra du temps, mais il faut que j'arrive à passer au dessus, si les femmes qui subissent ce genre de chose y parvienne, je pense que je peux aussi le faire, même si on dit toujours que les hommes sont plus fort que les femmes, moi je dis qu'elles sont plus fortes, elles encaissent largement plus que nous les hommes. J'ai toujours su que chaque être humains ont une part sombre en eux, c'est soit ils luttent contre, soit il la laisse passer et prendre le contrôle, je sais qu'au moment de tuer les hommes qui nous ont fait du mal … J'ai fait grandir ma part d'ombre, elle avait envahi mon âme et mon cœur, il me faudra un peu de temps avant de revenir comme avant. Une fois qu'elle dépose son front contre le mien, je me mets à la regarder, puis une fois qu'elle me fait un câlin, je pose alors mes mains dans son dos pour savourer le câlin qui me faisait réellement du bien. Je me mets à rire lorsque je l'entends alors me dire qu'elle sera là pour moi, je hoche la tête et je me mets à rire quand elle me parle de l'odeur qu'elle dégage. « Je sais princesse et je serais toujours là pour toi aussi. Oh ce n'est pas grave, je crois que ça prouve que nous sommes bien vivant. » Je me mets à sourire, je sais que les gens vont vite s'imaginer qu'un homme et une femme se font un câlin que ça va forcément finir par autre chose, mais non, ça ne se terminera pas de la façon qu'ils le pensent, non, c'est ma meilleure amie

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Aaron Stevenson & Kim Park

Oui, c’était une bonne chose que ces hommes que Ronron a tué soient morts! Oui, c’était une bonne chose. Je n’attendais pas qu’il me cri haut et fort comme quoi que ça lui a fait du bien, car il fallait se l’avouer quand on torturait une personne qui t’a fait baver c’était un pur orgasme. Alors deux, même plusieurs. Orgasmique! En plus, ils ne feront plus de mal à personne donc du coup on pouvait se reposer la tête tranquille. Si Aaron ne les avait pas tués, j’aurais été à sa place pour les tuer officiellement. Même si ce n’était pas dans mes principes, mais ainsi faire du mal à des gens que j’aime et que si jamais je passais par là et ils décidaient que c’était ma fête pour moi également, je ne serai pas sur mes gardes. Puis un coup de fusil de précision l’histoire était réglée.

Que voulais-je dire par là? Le fait que la confiance allait être donnée difficilement était un fait. C’était la vérité. Je ne donnais pas ma confiance à n’importe qui. On dit que pendant une apocalypse que les ressources son restreint et les provisions également, on était dans un état de crise. Le temps des pillards et le temps des méchantes personnes qui surgissaient de nulle part était là à notre porte. Peut-être que la semaine prochaine il aura des pillards qui auront décidé de voler des camps et voler des camps égale avoir des personnes ne seront pas se défendre c’est-à-dire d’autres violes. Bref, ce n’était pas choses aisées, mais après la pluie il y a le bon temps. Oui c’était une passe, mais chaque chose en son temps non?

«T’inquiète, mon chéri, je vais t’aider à te reconstruire. Comme mon A-bba dirait : Même si le ciel tombe sur toi, il y a toujours un trou par lequel tu peux t'échapper…»

Je préférais ce proverbe en coréen. Cette phrase avait plus de sens dans ma langue maternelle que la traduction que je lui avais fait. Mon A-bba, mon papa en coréen, même s’il était sévère avec ses trois enfants, même si son éducation était radicale et un peu spartiate, il avait des sages paroles qui nous restaient graver dans la tête. Bon, je parlais davantage la langue américaine depuis que j’ai mis pied ici, mais étonnamment je ne perdais pas un moindre mot de ma langue primaire. Même si ça faisait 5 ans que je parlais couramment la langue de Lucas avec lui, même s’il m’a appris énormément de mots, je restais tout de même bilingue. Parfois, je parlais coréen avec mes frères et parfois je parlais coréen avec Lucas, mais c’était rare et tant que je voulais que ça reste dans le domaine du priver et qu’on était en public.

Après le câlin, je l’arrosais avec un clin d’œil. Même si le ciel tombait sur Ronron, même si la terre entière était contre lui, il avait toujours une solution, une échappatoire qui pourra le rendre dans le droit chemin. Si jamais je voyais le Dark Aaron à nouveau et qui s’attaquait à une personne innocente… même à une personne méchante, je ferai tout pour lui en empêcher. Ce n’était pas bien de garder sa rage, sa haine, les sentiments négatifs en nous parce que plus qu’on retient le négatif pour qu’on le devient. C’était comme si on tentait d’arrêter de manger des sucreries, plus qu’on se retient et plus c’était une rage, un besoin important. Si on diminuait la portion doucement on allait s’en passer, c’était pareil pour les sentiments négatifs de l’homme devant moi. Comment le mettrait-il en place maintenant?

«Le proverbe est meilleur en Coréen, mais ça se résume pas mal ce que tu as subi et l’accomplissement que tu dois faire. Chaque chose à son temps, mais avant tout… La nuit tardera pas soit qu’on fait du camping sinon nous courrons vers une voiture pour rentrer chez nous.»

Camping, j’hésitais avant de lui dire. Avant, je n’aurais pas dit non à un bon camping improvisé. Ça ne me faisait pas peur, mais au moins c’était acceptable pour passer la nuit. Puis le soleil qui descendait petit à petit, il fallait quasiment prendre une décision immédiatement. Si on allait courir, je soufrerai le martyre et j’aurais plus de chance de me refouler encore plus ma cheville. On arriverait vers une voiture probablement avec du danger, mais on serait à l’abri pendant le temps que Ronron nous conduise en lieu sûr. Camping, le feu attire des ennemis et le temps qu’on chasse un truc pour se mettre sous la dent… disons qu’on n’était pas sorti de l’auberge. Je sortais tranquillement du lac pour m’asseoir sur un rocher près de mes vêtements pour me sécher avec la brise qui passait par-là, comme par hasard. Certes j’avais remarqué ma cheville légèrement bleutée, mais je fis mine de rien. J’étais forte et ce n’était pas une blessure qui allait me retarder non.

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Kim & Aaron

Je n'ai pas envie de me faire passer pour une victime, c'est vrai, ce qui c'est passé … Cela ne doit plus se reproduire, je sais que je suis quelqu'un de fort, je n'ai jamais pensée un jour vivre ce cauchemar, mais contrairement à beaucoup, j'ai la chance d'avoir des amis, des gens pour m'épauler et qui vont m'aider à aller mieux, une chance oui, parce que je sais que si je ne les aurais pas eu … Je pense que je ne serais pas là aujourd'hui pour en reparler, je ne vais pas le dire à Kimmy, je ne veux pas qu'elle me voit comme un lâche, mais après le carnage que j'ai fais, je ne voulais plus vivre, je ne veux pas que le monstre qui m'habite, revienne aussi vite. C'est égoïste, mais sur le coup, je voulais faire payer la torture que nous avons eu, Chloé qui a été avec le chef de clans qui lui a fait du mal, puis … moi, c'était le fils de chien qui m'a violé … Est-ce que je le regrette aujourd'hui, bien sur, ce n'était pas parce que le monde tourner plus rond, qu'il fallait devenir un monstre, tout le monde pense quand ils me voient que je ne suis pas capable de faire du ma, mais ce n'est pas me connaître, aujourd'hui, je sais que je peux faire souffrir quiconque qui me regarde de travers. Je n'en ai pas beaucoup parlé avec Chloé et Ryan, parce que je ne veux pas qu'ils s'imaginent que je suis quelqu'un de faible et que parfois les secrets, c'est le mieux.

Je ne veux pas que ma princesse pense que je ne lui ferais pas confiance, ce n'était pas le cas, la preuve si je ne lui ferais pas confiance … Je ne pense pas que je lui aurais parler de ça. La preuve est que je veux pas qu'elle me dise des choses basiques, je veux qu'elle comprenne ma douleur, même si parfois c'est assez difficile de se mettre à la place de quelqu'un. Je prends conscience depuis ce qui c'est passé que nous sommes des privilégiés oui, dans le sens ou nous avons de la ressource, nous allons bien, nous avons de tout, des médecins, des herboristes, nous avons des vadrouilleurs et des pros des armes, nous ne manquons pas de nourriture et ça c'est une chance, ensuite nous avons la santé et aussi des barrières de protection qui peuvent nous sauver, alors oui, d'autres n'ont rien et veulent qu'une chose … Ceux que les autres ont, aujourd'hui, je ne veux plus croiser quelqu'un que je ne connais pas, parce que je serais capable de lui tirer une balle dans la tête. Je pose mon regard sur elle tout en souriant lorsque je l'entends alors me dire ce que son père lui a dit « Je sais que ça ne sera pas facile, mais je sais aussi qu'avec du soutien, je ne peux qu'aller mieux. Magnifique parole du A-bba. » Ouais, c'est vrai qu'elle dit vraie cette phrase, après je sais que je ne vais pas non plus rester à pleurer sur mon sort, la preuve, aujourd'hui, je suis sorti, j'ai croisé Kimmy et c'était une chance même si dans le fond, nous avons eu la poisse, mais j'aurais pu tomber sur un inconnu et là … je sais que j'aurais été capable de le tuer avant qu'il dise quoi que ce soit.

J'ai vécu dans une famille aimante, la religion aussi était de rigueur et pourtant, mes parents n'ont jamais rien dit de mal par rapport à mon homosexualité, à Denver, quand on croisait des gens dans la rue, ils baissaient le regard, parce qu'ils savaient que quoi qu'il arrive, les Stevenson restent très soudé et que si on en cherche un, on a la famille, c'est tout, c'était comme ça. Cela ne faisais pas tant que ça que Kimmy était ici et pourtant, j'ai l'impression qu'elle parle largement mieux que certains américains, c'est toujours agréable de savoir qu'il y a des gens dans différents pays qui parlent l'anglais, il faut dire que nous avons tous un avantage à parler cette magnifique langue. Une fois que nous avons terminés le câlin, elle se met à m'arroser, ce qui me fait rire, je plonge alors mon regard dans le sien tout en l'arrosant aussi à mon tour pour l'embêter. Je me souviens d'une conversation que j'ai eu avec mon père quand j'étais enfant, il me disait toujours « que quoi qu'il arrive dans la vie, il ne faut jamais tuer quelqu'un, sinon ton âme deviendra noir et ça sera difficile de revenir en arrière. » Il avait raison, je comprends enfin ses paroles, tuer quelqu'un au final, c'est très facile et on peut en prendre goût, surtout de nos jours. Je ne sais pas si je vais réussir à revenir dans le droit chemin, ça sera sans doute très difficile, mais je fais déjà un pas par un … c'était déjà pas mal. « Je sais que ça ne sera pas facile, mais je fais tout faire pour dégager mon cœur et mon âme de ces mauvaises choses. » Je me mets à lui sourire, puis je l'entends alors me dire que la nuit allait pas tarder à tomber … Je me mets à tourner la tête puis je me mets à la regarder. « Je n'ai pas spécialement envie de faire du camping en ce moment, mais je vais allez chercher ma voiture … Toi tu vas rester ici … Et je viens te chercher d'accord ? » Ce n'est pas facile pour elle de courir et je ne vais pas la faire prendre un risque inutile, ici, c'était assez calme et elle aura sans doute plus de chance de s'en sortir.

Qui de nos jours auraient réellement envie de faire du camping avec les rôdeurs qui peuvent nous attaqués à chaque moment, bon je sais qu'il y a moyen de se protéger assez rapidement, surtout dans une forêt, ici … ça serait bien compliquer surtout qu'ils n'ont pas peur de l'eau, donc … il faudrait réellement trouver une autre solution, donc pour moi, le mieux serait de rentrer aux campements pour être en sécurité et puis je suis sûr que Lucas va s'inquiéter de ne pas voir Kim rentrer avant la nuit. Je sors aussi du lac et j'attrape mes vêtements et je commence à les enfilés, je sais que nous devons prendre une décision et c'est pour ça que je lui dis que je vais allez chercher ma voiture, il faut qu'elle reste en sécurité, le temps que je chope ma bagnole et de toute façon, ce n'était pas possible pour moi de la laisser ici.

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Aaron Stevenson & Kim Park

Rentrer. Que signifiait ce mot en particulier? Rentrer comme rentrer à la maison, rentrer dans un immeuble ou même rentrer dans quelqu’un. Rentrer signifiait comme rentrer chez soi, entrer au travail ou bien foncer dans quelqu’un, mais pour en ce moment c’était rentrer dans un camp. C’était une nouvelle maison pour certain, mais c’était une nouvelle vie pour moi et j’ai encore du mal à m’habituer. J’avais un planning que je devais durement respecter auparavant. Je devais manger à telle heure, aller à un endroit en particulier pour telle heure, j’avais du temps libres et les rares fois s’étaient chez moi quand j’étais tout près sinon je tentais de prendre de l’avance dans mon planning, ce n’était pas évident et parfois ça fonctionnait. J’arrivais de bonne humeur dans mon petit nid d’amour que j’avais créée avec l’homme que j’aime. Quand j’étais seule? Je faisais comme s’il était là, mais je ne parlais à personne et je m’occupais juste de moi. Faisant chaque petits plats, lessives, ménage. J’aimais quand tout était propre et organisé, sauf dans un camp? C’était autrement, c’était de l’organisation et surtout de l’espace partagé puisque tout le monde vivait près de toi, c’était du camping collectif avec la peur au ventre à chaque nuit tombée.

Quand je suis arrivée ici avec mes frères, je ne pensais pas que j’allais dormir et batifoler dans une tente avec autant d’oreilles autour de nous. Je ne pensais pas que je n’allais pas avoir de routines en tant que tel et que je n’allais pas de petits cocons pour être en paix. Je n’étais pas contre pour un peu de compagnie. Je n’étais pas contre pour socialisé, cela allait me faire un grave plaisir de discuter avec vous. J’adorais les gens qui me parlaient comme si je comprenais rien, c’était amusant, je finissais toujours par rigoler et de leur répondre sans problème. Même si je me sentais dépaysée et que c’était la première fois que je commençais à avoir le mal de pays. Même si je venais de très loin et que je suis venue en bateau. Même si j’étais avec le chef ou n’importe quelle raison, j’aimais bien être seule et être dans mon cocon. Le confort de la solitude était parfois bonne, mais malsaine à la fois.

Aaron n’avait pas besoin de solitude en tant que tel. Il avait besoin de parler, d’extériorisé. Il avait besoin d’une oreille et de taquinerie pour le conseiller et le faire rire. Il avait besoin de quelqu’un de présent, car s’il restait seul, isolé de tous… Son mauvais côté de la force allait le prendre d’assaut. Le prendre par surprise et s’engouffrer. Faire disparaître le gentil pour ainsi prendre l’avantage. Prendre l’avantage et recommencer à tuer. C’était vrai, tuer c’était facile, ton esprit mourrait par la suite. Essai de reprendre le dessus quand tu as su tuer quelqu’un? Certes, je disais que j’allais tuer quelqu’un, mais est-ce que j’allais réellement le faire? Bon, ce n’était pas une bonne réponse puisque j’ai déjà tué quelqu’un, mais moi, j’étais devenue plus distante envers mes frères, plus froide envers mon jugement, envers moi. J’étais dure contre moi-même et je ne voulais pas me fier sur personne pour faire quoique ce soit. Mes frères ont souffert par ma faute, je ne deviendrai plus faible comme quand j’ai tué ma mère, comme quand j’ai mis pied en Amérique. Plus jamais et s’en était une promesse incassable.

« Pardon? Non, je viens avec toi.»

J’allais prendre mes vêtements et m’habiller en vitesse. Non, je n’allais pas rester ici à attendre sagement qu’il revienne me chercher et voudrait-il mettre la voiture? Non, je n’allais pas attendre que les zombies viennent me voir pour vouloir me bouffer même si je n’ai pas peur d’eux disons que je ne me sentais pas à l’aise dans cette situation d’être seule. Je disais plus haut que je voulais de temps en temps être seule, mais dans un petit nid d’amour pas en ce moment, vous comprenez? Je prenais mes chaussettes pour les mettre doucement à mes pieds. Avec amour et délicatesse, je mettais également mes chaussures. Mon pied a légèrement enflé, j’avais de la difficulté à le mettre surtout sans douleur, mais je devais être une femme forte sur qui on pouvait se fier – dit une femme qui ne voulait pas se fier sur personne ne voulant pas être faible, mais les autres ça va, illogique n’est-ce pas? – qui pouvait défendre, surveiller les arrières sans nuire à personne. C’était en prenant mon fusil de précision que je prenais la bandoulière pour le mettre sur mon épaule que je me dirigeais vers Aaron le sourire aux lèvres, j’étais prête!

« Je te suis peu importe ta cadence, mon chéri. Je te quitte pas des yeux.»

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Kim & Aaron

Rentrer à la maison, même si c'est une façon de parler, mais nous devons rentrer au campement, elle chez les Alphas et moi chez les Bêta, j'ai toujours aimé le camping, mais là … j'avoue que je ne prendrais pas le risque de faire du camping sauvage, surtout avec les rôdeurs, c'est vrai que lorsque je suis à l'extérieur, je ne dors pas vraiment, c'est une habitude que j'ai pris, de ne dormir que d'une seule oreilles et là, vu tous les marcheurs, ce n'était pas le moment de rester à dormir à la belle étoile, à la rigueur dans une voiture, mais encore. Le monde avait tellement basculé que ce n'était pas facile de retrouver des marques et pourtant, Dieu sait que nous avons tous besoin de nous sentir chez nous, moi j'étais bien chez les Alphas, mais j'ai dû les quitter pour aller chez les Bêtas, parce qu'on peut dire qu'ils sont bien, mais ils n'avaient pas beaucoup de gens avec du crans pour sortir, ils s'enfermaient. Donc aujourd'hui, même si je fais parti des Bêtas, ce n'était pas une raison pour que je lâche les autres, surtout que je me suis fais des amis, des gens sur qui je peux compter sincèrement, je leur mettrais ma vie entre leurs mains. Je me souviens de la première fois que j'ai vu Kimmy, elle était pas des USA cela se voyait, mais pourtant elle parlait bien la langue, je l'avais entendu parler une fois avec Lucas, avant que je comprenne qu'ils étaient ensemble, donc cela m'avait fait plaisir de me rapprocher d'elle, et puis je ne suis pas quelqu'un de méchant, bien au contraire, je suis du genre à aller vers les gens et je ne le regrette pas, parce qu'aujourd'hui, elle et moi, on est proches, c'est ma meilleure amie.

Depuis cette fameuse mission, on peut dire que je ne suis plus du tout pareil, quelque chose c'est brisé, comme … Un vase qu'on brise, impossible de le réparer comme-ci il était neuf, aujourd'hui, je sais que je ne pourrais plus faire confiance aux nouveaux comme je le faisais avant et je sais que je serais tellement méfiant, que je pourrais tirer en premier. Je ne veux pas être le centre de l'attention, je ne supporte pas ça, mais c'est vrai que j'aime quand quelqu'un proche de moi voit que je ne suis pas bien, c'est agréable de savoir qu'on n'a pas besoin de cacher nos sentiments et même si avec Kim j'avais mis du temps avant de parler, bon il faut dire que la situation ne prêtait pas aux confidences. La sensation de tuer m'avait engouffrer dans une normalité, ouais, pour moi ça serait normal de tuer quelqu'un de sang froid, mais pourtant, je réfreine ce que je ressens parce que je sais que le monde d'avant ne reviendra pas de suite, mais il ne faut pas sombrer dans ce monde de brut. J'avais posé mon regard sur la demoiselle en lui expliquant qu'elle allait rester ici le temps que je revienne avec la voiture, mais elle ne voulait pas … Elle préférait me suivre, je hoche négativement la tête. « Le mieux serais quand même que tu restes, mets toi en hauteur, mais ça va être dur. » Il faut être rapide, mais discret, je sais qu'elle sera discrète, mais est-ce qu'elle pourra suivre le mouvement ? Je ne sais pas.

Je sais que Kim n'est pas le genre de femme qui reste assise et faire la lessive, non, elle est une femme d'extérieur, qui n'abandonne pas, qui se bat, mais aujourd'hui, a ce moment précis, je ne suis pas sûr que ça serait une bonne chose qu'elle vienne jusqu'au centre commercial. Après, je ne peux pas la forcer à rester si elle n'en a pas envie, mais je ne veux pas non plus la mettre en danger, je pense que celui qui le sera, c'est moi pour ne pas éveiller trop les soupçons des zombies, je pose alors mon regard dans celui de ma meilleure amie en l'écoutant de parler, elle me suivra même si je vais rapidement, je me mets à regarder le ciel, il était dégagé, mais on pouvait s’apercevoir que le soleil allait se coucher. Une fois bien habillé, je me mets à la regarder avec un léger sourire. « Tu es sûr ? Imagine qu'il faut courir ? Je ne veux pas te mettre en danger. » Bon c'est vrai que le danger est partout, il est ici même si pour le moment il n'y a pas de rôdeur, mais au centre commercial … Il y en avait partout, est-ce qu'elle sera capable de courir? Il ne faut pas qu'elle se blesse encore plus. « Allez … on doit se mettre en route. » Je ne veux pas la forcer à faire ce qu'elle ne voulait pas, mais ce n'était pas non plus le moment de polémiquer pendant des heures.

Je commence à marcher tout en dans la discrétion sans oser parler, je pouvais entendre que les rôdeurs étaient pas loin et le mieux que nous pouvons faire, c'était de continuer de rester un peu en silence, je passe à côté de la route, je me mets à regarder. « Ma voiture à l'air d'être bien a l'abri, il n'y a pas de rôdeur. » Je me mets à sourire en regardant Kim.

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Aaron Stevenson & Kim Park

Si vous savez comment j’ai souffert, comment j’ai eu des migraines par-dessus migraines, comment que j’ai eu un lavage de cerveau pour apprendre la langue américaine. Je voulais devenir une chanteuse, danseuse, polyvalente qui n’avait pas besoin d’interprète. A-bba nous a toujours dit d’être indépendants et qu’on est mieux servi que par soi-même, alors c’était ce que je faisais. Je prenais les outils nécessaires et je devenais indépendante. Apprendre l’anglais ce n’était pas ce qui était compliqué, mais c’était au parler. Parler et enlever de plus en plus l’accent Coréen que j’avais. Parler sans traduire mot pour mot ce que je disais. Parler sans bloquer devant quelqu’un. J’avais pris des cours intensifs, je visionnais des films en anglais, je faisais tout pour réussir. On m’a prédit l’international. Pourtant je restais tout le temps dans le coin, faisant à ma guise, sortant en ma guise. Mon anglais servait très peu jusqu’à temps que j’ai rencontré Lucas. J’ai réappris l’anglais avec lui pendant que je lui apprenais le coréen pour ma famille. Depuis, il me comprend, mais il ne me répond jamais. Dommage, il était tellement drôle!

Alors oui, en arrivant ici avec les différents accents de tout le monde… je les comprenais facilement, mais il y a des mots que j’avais du mal à comprendre. N’importe où c’est comme ça. Essayez de parler avec des gens du sud alors que vous venez du nord. Pour nous les coréens, on avait plus ou moins le même dialecte et de plus, ceux du nord détestaient tout le monde à l’époque. Ceux du sud adorent l’Europe et moi j’adore mon américain. Quand Aaron s’est présenté à moi pour la première fois, je me disais qu’il était plutôt sociable et sur le coup, qu’il voulait quelque chose venant de ma part, mais non, sinon il était bête. La première impression n’était plus ou moins la bonne et regardez aujourd’hui. Le mec devant moi, le beau gosse, c’est mon meilleur ami. Comment on pouvait ne pas l'apprécier? Un homme aussi gentil, aimable avec autant de compassion qui nous donnait la bonne humeur, le sourire, comment ne pas l’aimer? Je n’osais pas croire mes oreilles lorsqu’il m’a dit qu’il avait des mauvaises personnes qui ont pu s’attaquer à lui ou même à Chloé! De belles personnes mutilées pour quelle raison? C’était quoi cette violence gratuite? Devenait-on des animaux que dès qu’une bête avait le malheur de chasser une belle proie tout le monde allait lui arracher la tête pour avoir son trophée? Si une personne osait me faire une telle chose, je le butais sur le champ. J’ai donné tout mon énergie possible pour avoir une belle prise et qu’on me le vole? Non. C’était de la paresse et du vol. Lève ton derrière et met la main à la pâte toi aussi et ne va surtout pas piller tout le monde pour avoir ce que tu n’as pas, où allons-nous?

«Non, je veux venir avec toi, mon chéri.»

Ce n’était pas le fait que je ne savais pas grimper ou que je n’aimais pas les hauteurs. Pas le fait que je ne voulais pas rester seule, mais disons que s’il se jetait dans la gueule du loup sans mon consentement, j’étais la première à le savoir et à l’achever. Ce n’était pas que je n’avais pas confiance en lui, mais un accident était si vite arrivé. Donc, si jamais Aaron se faisait mordre, j’étais foutue, car j’aurais glandé comme une folle dans un arbre en attendant sagement son retour alors qu’il pouvait ne pas revenir. Le suivre, c’était sûr pour nous deux. Comme ça je pouvais surveiller ses arrières et je pouvais monter plus rapidement dans une voiture et m’asseoir en ayant une extase de soulagement. Je n’ai pas le droit de vouloir soupirer de bonheur?

«Si tu cours, je cours. Tout va bien. Je ne veux pas que tu trépasses sans mon consentement.»

Sur mes paroles et sur la tienne, nous marchions avec discrétion. Je faisais en sorte d’éviter les racines et de moins mettre du poids sur ma cheville tout en restant discrète, c’était ce qui me compliquait la tâche. Une racine ici, je devais l’enjamber. Arf! Pas trop de poids parce que je grimaçais. Ne pas trop paraître que je souffrais et du faire je serais ma mâchoire pour retenir la douleur aiguë qui me venait de ma cheville tordue. Gardons notre calme, gardons notre force, gardons notre concentration. Oh, des voitures! Déjà arrivée? Mon meilleur ami me parlait et je fronçais les sourcils en regardant autour. Au point que ça soit aussi facile c’était douteux. C’était un moyen qu’on brise une branche dès qu’on soit à couvert et que tous les zombies se jettent sur nous. Je vous le dis, c’était trop beau pour être vrai.

«Ouais, mais c’est plutôt louche non?»

Je le regardais en lui faisant un beau sourire avant de le pousser gentiment pour l’inciter à marcher. J’allais rester ici pendant qu’il se rende à la voiture. J’allais surveiller ses arrières pendant que lui allait se jeter dans la gueule du loup. Il ne voulait pas me mettre en danger? Voilà, l’occasion parfait!

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Kim & Aaron

La belle langue américaine, c'est vrai que nous sommes chanceux, dans le monde entier, généralement l'anglais est la langue la plus parler, nous pouvons … pas de nos jours, mais avant, aller dans un autre pays, la plupart du temps, les gens connaissent l'anglais, au minimum, et c'était agréable, cela voulez bien dire que nous sommes chanceux parce que nous ne sommes pas perdu dans ce sens. Après, c'est vrai que c'est difficile, parce que contrairement aux anglais, nous les américains, nous avons des expressions totalement différente, mais c'est aussi un peu le cas, quand un français va dans un pays francophone, il y a des expressions totalement différentes. Enfin bref, quand j'ai entendu la parole de ma meilleure amie Kim, j'ai tout de suite su qu'elle ne venait pas d'ici, que c'était une étrangère, dans le sens où elle venait à peine d'arriver, c'est aussi pour ça que j'ai été vers elle, je sais que la plupart des gens ne vont pas vers les autres surtout quand le barrage de la langue est là. Aujourd'hui, tout le monde sait que Kimmy est en couple avec Lucas, du coup, cela veut bien dire qu'elle ne va pas se faire emmerder, d'ailleurs je ne le supporterais pas que je finirais par me battre avec quelqu'un, surtout quand on fait chier quelqu'un que j'apprécie, c'est comme ça c'est tout.

Depuis la fin du monde, on avait l'impression que nous avons un peu de tout, par exemple, des mexicains, des espagnols, des français, des allemands … En gros, je ne dis pas que tout le monde est venu se réfugier aux USA, mais je pense que les touristes n'ont pas eu le temps de rentrer chez eux, et si … le virus n'avait atteint que les États Unis, cela voudrait bien dire qu'il y a d'autres survivant dans d'autres monde … Je me secoue la tête, non ce n'est pas possible oui, si ça aurait été le cas, Kimmy ne serait pas venue ici pour fracasser la gueule aux scientifiques qui ont fait ce virus, je me secoue la tête, ouais, c'est une évidence, nous devons vaincre, devons reconstruire la civilisation. Je sais que la plupart des gens n'aiment pas faire le premier pas, c'est pour ça que je l'ai fais, je le fais avec tout le monde, bien sûr, on a beau me prêter un physique de rêve, ce n'est pas pour autant que les gens m'apprécient tous, c'est même le contraire, le fait que j'aille vers les autres, les dérange, parce qu'ils pensent tous que j'ai quelque chose à leur demande,r mais ce n'est pas comme ça que je vois les choses, non, mes parents m'ont appris à ne pas laisser quelqu'un dans son coin, c'est pour ça que j'ai été voir la belle Kimmy et au final, je ne le regrette pas, c'est devenue ma meilleure amie, une femme sur qui je peux compter, même si parfois elle n'en fait qu'à sa tête, je trouve bien dommage, parce qu'elle sort sans prévenir et si aujourd'hui, on n'aurait pas la chance de rentrer, je ne suis pas sûr que Lucas sera content de savoir que la belle était partie sans prévenir. Ce que j'apprécie chez ma meilleure amie, c'est la vision qu'elle a des choses, elle n'a pas peur de dire ce qu'elle pense, c'est d'une nature … Franche, honnête, et c'est ce que j'apprécie chez elle.

Enfin alors que je parle de ce qui c'est passé, je n'avais qu'une envie que toutes les pourritures qui existent au monde, crève, je les tuerais bien de mes mains, de toute façon, j'ai déjà goûter à tuer un homme, je pourrais recommencer, même si je me doute que ce n'est pas chose à faire. Cependant, il fallait que tous les deux ont rentrent, il allait commencé à faire nuit et si on ne veut pas avoir de surprise, il faut qu'on se dépêche à monter dans la voiture, je plonge alors mon regard dans celui de ma meilleure amie, je la regarde. « Tu es sûr ? » Je ne veux pas qu'elle se fatigue inutilement et/ou même qu'elle se blesse encore plus, vous imaginez si elle se casse la cheville … Je crois que je m'en voudrais, il faudrait aussi que je l'amène voir le médecin chez les Deltas … Ouais, ce magnifique groupe, heureusement qu'il y a un médecin, parce que je ne suis pas sûr que j'irais les voir, je n'aime pas leur façon de voir les choses. Je sais qu'elle est opérationnelle, même avec la douleur, on a l'impression qu'elle n'a rien, mais il ne fallait pas qu'elle se blesse encore plus. Une fois bien habillé, je commence à prendre la route avec elle, je ne me dépêchais pas, parce qu'il ne fallait pas qu'elle se fasse encore plus mal. Je sais qu'elle se ferait du soucis si je mettrais un peu plus de temps, d'ailleurs ça se comprend, mais je ne veux pas qu'elle se fasse encore plus mal et puis je suis aussi rassurer de savoir qu'elle guettera derrière moi alors que je continuerais d'avancer. Comme a mon habitude, j'ai laissé mes clés sur le contact, en ces temps, on n'avait pas le temps de faire trop de chichi, si je devais partir vite, c'était le moment de ne pas retirer les clés du contact, les portes était un peu ouverte, légèrement. Je me mets à sourire lorsque je l'entends me dire qu'elle ne voulait pas que je trépasse sans son consentement. « J'adore la confiance que tu as en moi, bon ça me rassure que tu viennes avec moi, mais je ne t'en aurai pas voulu si tu aurais voulu rester. » Je ne suis pas un monstre, j'aurais même très bien compris.

Alors que nous étions en marche, je me mets à sourire, nous étions en hauteur, les rôdeurs étaient encore assez loin, ce qui prouvait que nous avons parcouru beaucoup sans réellement nous en rendre compte. Je sais que ce n'était pas facile pour elle, le fait de marcher sur sa cheville foulée, ne pas faire de bruit et mettre le poids sur l'autre … C'était quand même assez difficile, surtout quand la douleur était présente, je sais qu'on a qu'une envie, c'était de gueuler ou de faire une pause et pourtant ma meilleure amie ne se plaint pas, elle continue de faire la marche, comme-ci rien ne s'était passé. C'est hallucinant, mais elle a une force en elle qui … exceptionnelle, je ne peux que lui admettre, parce que je ne suis pas sûr que j'aurais parcouru autant sans me plaindre une seule fois. Oui, j'entends déjà à mes oreilles que c'est normal, je suis un homme, non, mais vous n'imaginez pas dans la situation ou nous sommes.

Je pensais que tous les rôdeurs qui étaient dans le centre commercial, serait sorti, mais … est-ce que ce n'était pas déjà le cas, parce que le temps que nous sortons que nous prenons un peu l'eau, pour essayer de faire retirer l'odeur, peut-être qu'ils sont déjà parti, ce qui pourrait être une bonne chose. J'étais content de savoir qu'il n'y avait pas de zombie, mais la belle brune ne voyait pas ça comme cela, je tourne la tête pour la regarder. « Pourquoi louche ? Tu sais, le temps qu'on parcours le terrain, qu'on aille jusqu'au lac et qu'on revienne ici, ils ont le temps de se barrer … Au pire, reste là, vise avec ton fusil, je me dépêche d'aller jusqu'à ma voiture. » Ce n'était pas négociable, je pense qu'au moins, elle pourrait zigouiller les rôdeurs qui s'approchent un peu trop de moi, seulement, elle me pousse pour que je me mette en route, cela voulais bien dire que mon plan ne lui plaisait pas. En fait si, vu qu'elle se met à l'écart, je m'approche de ma voiture, j'ouvre alors la portière, quelques gargouillis de rôdeur, mais assez éloigner, je monte, je mets le contact et je prends la direction de Kimmy, une fois prêt d'elle, j'ouvre la portière pour qu'elle rentre. « Tu vois, je te l'avais dis. » Pour une fois que mon plan fonctionne, c'est un miracle, enfin non c'est le second.

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Aaron Stevenson & Kim Park

Je le poussais gentiment en hochant la tête. Je le poussais pour ainsi qu’il avance. Oui, j’en étais certaine. Certaine de mes choix même si parfois ça n’avait pas l’air. Certaine de mes choix et il fallait que j’en assume. Assumer mes actes. Assumer le fait que j’ai sorti du camp pour me promener à ma guise. Assumer pour aller au centre commercial. Assumer qu’on était cerné et mettre des entrailles sur nous pour s’en sortir. J’ai tout à fait assumé mes responsabilités, mes bêtes. En ce moment, j’avais la cheville en compote. Elle était douloureuse, enflée. Elle me faisait mal pourtant j’assumais ce que j’ai choisi. Je n’allais pas me plaindre ça non. Même si j’avais le goût de pleurer, gueuler, blasphémer, je me respirais un bon coup avant de continuer.

C’était pour cette raison que je l’ai gentiment poussé. Poussé pour qu’il puisse prendre l’initiative d’aller vers sa voiture. Comme ça s’il avait quelque chose de louche je pouvais surveiller ses arrières, je pouvais le protéger. Et si jamais ça tourne contre moi? Je l’aurais protégé. Il serait en vie et je pourrais mourir en me disant que j’ai sauvé quelqu’un de mes mains et non l’achever. C’était stupide, mais je n’ai jamais sauvé personne. J’ai tué ma mère qui est devenue un zombie en Corée du Sud. Par principe de rester en vie, de l’auto défense c’était tout ce que c’était. Je n’ai donc jamais sauver la vie de quelqu’un et ça me ferait plaisir si c’était la vie d’Aaron que je sauverai.

«T’inquiète pas pour moi je surveille ton joli derrière.»

C’était en regardant son derrière que je me plaçais avec plaisir à viser avec mon fusil de précision. Non, je ne le visais pas. Je surveillais les zombies au loin si jamais ils tentaient de venir vers lui pour avoir un petit encas. Il avait un beau petit derrière. Un derrière d’un homme en forme, en santé, qui a pu faire de l’exercice. Je pourrais dire que j’ai eu une belle vue un instant avant qu’il puisse se rendre vers sa voiture. Qu’il puisse ouvrir sa portière et la fermer. Il était assis, et a mis le contact. Bien. Il a roulé vers moi. Encore mieux. Surtout, il a ouvert la porte pour ainsi me narguer. Pourquoi? C’était trop calme. C’était trop silencieux. Les zombies au loin alors ils auraient pu nous faire une belle surprise en nous encerclant et avoir finalement un stratagème. Peut-être un jour qui sait?

Peut-être un jour, ils allaient évoluer. Qu’est-ce qui allait arriver si jamais il n’avait plus d’humain à se nourrir puisqu’ils se protègent? Qu’est-ce qu’ils allaient faire? Glander? Tomber? Évoluer? Après tout, un virus ça pouvait évoluer, muter. Devenir des supers mutants? Allaient-ils se trouver un chef et écouter le leur pour avoir finalement une guerre entre les morts et les vivants? Je divaguais surtout au point que Chéri m’a fait sursauter quand il déposait les pieds sur le sol. Je le regardais en souriant.

«Mouais, mais il faut bien être prudent, au moins l’un entre nous, non?»

Je lui faisais un clin d’œil avant de me relever. Difficilement, mais relever. Je soufflais un bon avant de me redresser complètement de marcher en grinçant des dents. Marcher vers la portière du passager avant de m’assoir en soupirant. Oh mon dieu, ou tous les dieux possibles ça faisait du bien de s’assoir sur un siège.

«Oooh Ronron, plus vite qu’on déguerpit et plus vite qu’on va pouvoir boire un coup et rire de cette histoire.»

Je déposais mon fusil sur le tapis, sur le sol, pour attacher ma ceinture. Il fallait bien continuer de se protéger dans un cas pareil non?

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Kim & Aaron

Cela me faisait du bien de passer du temps avec ma confidente, ma meilleure amie, mon âme sœur … bon d'accord, je vais un peu trop loin, mais Kimmy est tellement importante pour moi, elle veut m'aider à aller mieux et surtout, elle veille au grain, je ne regrette pas le chemin que j'ai parcouru depuis la fin du monde, j'ai toujours continuer à aller vers les autres, les aider à aller de l'avant, a sourire et à tendre la main, c'est ce que j'ai fais avec Kimmy et je ne le regrette pas, aujourd'hui, c'est sans doute l'une des personnes avec qui je suis le plus proche et aussi celle qui pourrait avoir ma vie entre ses mains et qu'elle prendra la bonne décision. Ce que nous avons fait pour sortir vivant jusqu'à présent était difficile et je pense que personne ne peut dire que c'était facile, d'ailleurs j'ai quand même massacré deux trois cadavres pour pouvoir faire de leur entrailles des habits pour que nous passons inaperçu avec la grande horde de zombies. Enfin bref, le fait qu'elle me pousse pour me faire avancer, me fait sentir étrangement bien … cela voulait dire que malgré tout ce que je lui ai dis, elle n'a pas peur de moi, elle a sans doute juste peur que je fasse des choses horribles à des personnes innocentes et je crois … dans le fond … que je serais capable, bon pas pour un regard de travers, ça j'avoue que je ne le ferais pas, mais genre si je crois quelqu'un que je ne connais pas, je pense que je serais capable de le tuer avant de lui poser des questions, c'est comme ça je crois dans la vie de tous les jours. Kimmy et moi sommes pareils, on assume tout ce qu'on a fait, qu'on soit fier ou pas, ce n'était pas grave, chaque actes que nous faisons avec des conséquences, je sais qu'après ce que j'ai fais, mon âme c'est noirci et qu'il faudra des centaines et des centaines de bonnes actions avant de pouvoir regagner ma place au paradis … Tant soit-il encore possible d'y aller après le massacre. Je la trouve tellement courageuse ma princesse, elle avait la cheville foulée et elle continuait de marcher et elle ne veut pas me laisser seul … Pourtant, elle devrait se mettre à l'abri le temps que je récupère la voiture, mais non, elle tient à m'accompagner le plus prêt.

Nous étions arrivés a même pas un kilomètre de ma voiture, il n'y avait pas de rôdeur dans les parages, ce qui était dans le fond, mais je ne le dirais pas à voix haute, bizarre. Enfin bon, ce n'était pas le moment de tomber dans la paranoïa, il fallait avancer, rentrer et pouvoir se reposer après une journée aussi … dure, oui, parce que nous avons déjouer la mort à plusieurs reprises, est-ce que c'était une chance ? Je ne sais pas, cela dit nous devons très doué avec les zombies. Je sais qu'elle veut veiller mes arrières, mais il ne faut pas qu'elle oublie de regarder les siens, je ne pourrais pas faire attention pour elle, mais il ne faut pas non plus qu'elle se focalise que sur mes arrières, je sais qu'une fois dans ma voiture, je serais un peu plus en sécurité. Je ne veux pas qu'elle se sacrifie à cause de moi, d'ailleurs durant une apocalypse, c'est toujours compliqué, oui, je ne veux pas qu'elle tue les zombies autour de moi et qu'elle se fasse avoir, vous imaginez bien que c'est la mort de ma princesse que j'aurais sur le cœur et je ne suis pas sûr de pouvoir m'en remettre et puis comment expliquer à Lucas qu'elle était dehors et que je n'ai pas su la protéger, je ferme les yeux tout en marchant en faisant attention aussi, la vue n'était pas aussi important, l'ouïe peut nous aider à faire attention, enfin je ne reste pas non plus trop longtemps avec les yeux fermer. « Ouais, fait attention à mon derrière … mais fait attention aussi au tiens, je vais te récupéré qu'en un seul morceau c'est clair ? » Je finis par sourire, je voulais faire une petite blague par rapport à mon derrière, mais je me suis abstenu, elle ne serait pas drôle et en plus de ça, je pense que j'aurais les nerfs assez rapidement contre moi-même.

Je tourne une dernière fois la tête vers Kimmy qui avait mis son fusil de précision sur son épaule, je regarde en direction de mon Break … Ouais, ma voiture, mon bébé, c'est un peu con de dire ça parce que ce n'est qu'une voiture, oui, mais c'est mon break, ma voiture que j'ai depuis plus de sept mois, depuis la fin du monde d'ailleurs, elle ne m'a pas encore lâcher et d'ailleurs tant qu'elle ne le fera pas, je ne la lâcherai pas, il faudra m'abattre avant de faire quoi que ce soit. Enfin bref, je me mets à avancer, je peux voir ma voiture, alors qu'il y a un rôdeur qui s'approche de moi, j'attrape ma hache et lui plante la lame, puis je tire un bon coup, quand un tire se fait entendre, je me retourne et je vois alors un rôdeur tomber par terre, je lève le pouce à Kim, je sais que c'est elle qui a tiré.

Une fois prêt de ma voiture, je monte et je ferme la porte, ce n'est pas le moment de se faire prendre comme des quiches, puis je met le contact et je pars en direction de Kimmy, j'écrase un rôdeur qui n'avait plus la partie du bas, puis j'arrive en l'espace de quelques secondes à la hauteur de Kim, j'ouvre sa portière, puis je descend pour aller la rejoindre, il était inutile que je coupe le contact, ça nous ferait perdre de l'essence inutilement et il faut éviter, une fois prêt d'elle, je l'aide à se relever. [color] « Mais nous sommes prudents toi et moi voyons. »[/color] Je me mets à sourire, c'est vrai que depuis que je connais Kim, je fais toujours attention à ses arrières, parce que je sais qu'elle ferait pareil pour moi et puis quand on apprécie quelqu'un, c'est assez difficile de ne pas le faire, enfin c'est ce que je pense. Alors que je vois qu'elle essaie de se relever, je l'aide et l'accompagne jusqu'à la voiture, une fois qu'elle est à l'intérieur, je ferme la porte et alors que j'allais me retourner, je vois un zombies qui s'approche rapidement … Je passe par le capote et je rentre dans la voiture, je ferme ma porte, puis je commence à reculer pour rattraper la route et une fois que c'était le cas, j'accélère un coup et nous sommes tranquille.

« Nous sommes bientôt de retour dans le camp. » J'ai toujours eu du mal à dire que chez les Alphas ce n'est plus chez moi, d'ailleurs je sais que j'aurais toujours une place, il faut dire que j'ai fais mes armes là-bas et que sans la formation rapide que j'ai eu, je ne serais pas aussi … aguéri. Puis je me mets à regarder Kimmy. « En tout cas, nous avons appris plein de choses aujourd'hui. Je vais pouvoir dire à Lucas que se tartiner des entrailles de zombies nous aides quand on est entourés de rôdeurs. » Bon je vais le dire à Lucas, mais aussi à Eliza et Spencer et Jonas, si ce dernier veut bien me parler, parce que nous sommes tellement différent que ça ne m'étonnerait pas qu'il ne veuille pas.

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Aaron Stevenson & Kim Park

Non, nous n’étions pas prudents ensemble. Non, on n’était pas en sécurité ensemble. On se mettait tout le temps les deux pieds dans les plats et pourtant on s’en sortait quasiment idem dans chaque épreuve que nous éprouvons. Dans chaque épreuve qu’on avait eu, une des plus difficile c’était notre «rupture». Qu’on allait avoir une relation à distance. Puisque c’était lui qui m’a beaucoup aidé avec Lucas à m’intégrer. C’était également lui qui m’a appris comment ça fonctionnait dans le camp quand le chef n’était pas disponible. On s’était rencontré, appris à se connaitre en faisant quasiment tous ensemble. En allant manger un morceau, en allant se promener ensemble, on faisait quasiment tout. Ça m’avait fait très mal quand il m’avait dit qu’il s’en allait dans un autre camp. Ça m’avait fait très mal que je m’étais enfermée pour ne pas montrer mon chagrin que j’éprouvais en ce moment. J’ai passé au travers, mais ça restait un petit pincement au cœur à chaque fois que je le voyais, car en fin de compte, il n’allait pas au même endroit que moi.

Même si j’avais passé au travers de cette situation, il restait quand même mon meilleur ami. Mon fou. Mon chéri. Celui qui m’avait appris à m’intégrer, mais celui qui m’a appris quelques trucs malgré tout. Même si je savais me battre, utiliser un flingue, etc. C’était avec lui que je m’entrainais, que je me défoulais la plupart du temps. Entre amis, il fallait s’entraider et si jamais un événement arrivait qui nous faisait suer on se le disait, on se défoulait et on riait comme des cons par après. C’était ce que j’aimais de Ronron, c’était simple, c’était fluide comme relation. Ça n’allait pas s’élaborer puisqu’il préférait les hommes. C’était un peu décevant, du gâchis, mais il fallait bien partager un peu, non?

Je riais quand il me disait qu’on était prudent ensemble. En secouant la tête je me rappelais chaque moment de ce qui venait de ce passé. C’était un vrai miracle qu’on soit tous les deux en vie.

« Oui, c’est vrai, à moins que ça soit un coup de chance et que les rôdeurs étaient rassasiés.»

Je l’avais regardé en lui faisant un clin d’œil. Avant de remettre mon regard vers la route. Des cadavres errants qui se promenaient bien peinarde au milieu de la route ou bien sur l’accotement. Des cadavres qui ne se souciaient aucunement pas de la température ou de quoi que ce soit en rapport avec la santé.

«Ronron, savais-tu que j’ai commencé à faire le mur dès que tu es parti du camp? C’est ennuyant sans toi et je veux pas déranger Lucas…»

Était-ce le bon moment de lui en parler de mes tracas de vieux de quelques mois? Bon, comme on était dans la journée remplie d’émotion et que lui m’avait dévoilé des choses horribles comme quoi qu’il avait tué des hommes sous la colère/vengeance, pourquoi pas moi? Ce n’était plus ou moins mon genre de m’ouvrir comme ça aux autres, mais il fallait tout ce dire et non que ça nous pourrisse de l’intérieur.