Victor Sharman | The devil’s agents may be of flesh and blood

Nom : Sharman
Prénom : Victor
Âge : 37 ans
Date de naissance : 17 Mars 1983
Situation familiale/Conjugale : Veuf
Orientation sexuelle : Hétérosexuel
Nationalité : Américain
Rang : Spécialiste des armes et chef des Omega
Groupe : Omega
Avatar : Ben Barnes

La frustration n’est qu’une gangrène dont Victor n’a jamais réussi à se débarrasser, la vulnérabilité dont il a fait preuve tout au long de son existence l’ayant rendu acerbe et éternellement insatisfait, comme si le peu de bien qu’il ait pu connaître pendant ses jeunes années n’était qu’une amère façon de lui montrer à quel point les maux dont il a été la victime étaient injustes et douloureux. Auparavant familier de l’échec et de l’humiliation, il a forgé son caractère dans la rancœur et l’irrépressible désir de prendre une revanche sur la vie, puisant sa force dans la haine qu’il pouvait éprouver à l’égard du monde. Rien pourtant n’aurait pu présager que le jeune homme connaisse pareil déconvenue, le garçon ayant toujours été débrouillard et cultivé, charmant et parfois même charismatique. D’aucun n’aurait pu un instant imaginer qu’une personne ainsi gâtée par la vie puisse embrasser un si funeste destin, ange devenu démon dans des circonstances plus qu’étonnantes.

Pourtant, les épreuves qu’il a dû surmonter ont bel et bien forgé ce caractère si incisif, cette force d’esprit écrasante et amorale. De ses contrariétés il a tiré une détermination accablante et ses incertitudes passées se sont transformées en une arrogance excessive, une confiance en soi absolue et parfois même exagérée. La peur l’a trop longtemps rongé et à présent qu’il s’est libéré des chaînes de la société, même l’étreinte de la mort ne l’effraie plus.

Il n’est pas aussi violent que certains pourraient le penser, pas non plus aussi intelligent que ce que les rumeurs à son sujet le laissent à croire. Pourtant, nul autre Omega n’a jamais osé le défier ou le contrarier sans en subir d’irréparables conséquences, le leader n’ayant plus de limites imposées à son imagination et sa cruauté. Il n’hésite plus comme il avait l’habitude de le faire, ne fait plus preuve de clémence comme la morale le demanderait. Il prend sans hésiter ce dont il a besoin, élimine sans sourciller ceux qui se dressent sur son passage. Il a le sang-froid et le cœur de pierre que seul le rappel de sa vie passée et de ses anciennes faiblesses semble ébranler, pouvant provoquer une rage aveugle dans laquelle le peu d’humanité qui lui reste se consume irrémédiablement. Et peu à peu, l’homme devient le monstre, la légende que l’on raconte aux enfants quand la crainte des zombies ne suffit plus à entretenir leurs frayeurs : le croque-mitaine des terres désolées, l’Omega rêvant de dévorer le mâle Alpha et tous ceux qui oseraient se dresser contre lui…