Apocalypse Zombie
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Come on, help us [Aaron Stevenson] :

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MessageSujet: Come on, help us [Aaron Stevenson] : Come on, help us [Aaron Stevenson] : EmptyMar 8 Aoû - 23:15


    Les journées se succédaient pour se ressembler. Depuis l'invasion des zombies, tout paraissait encore plus aberrant selon Lucy Sethman. En effet, le quotidien des humains devenait précaire et inutile. Il s'agissait de survivre. Franchement, cela ne représentait pas un enjeu pour la jeune femme. Il s'agissait déjà de sa marque de fabrique avant l'arrivée. Or, elle rencontrait plus de défis plaisants. Par le passé, le choix existait. Désormais, tout était dicté par l'avis d'un chef de clan. Lucy ne suivait pas les ordres. Elle aidait seulement pour les plantations quand elle en avait envie. Elle restait paysagiste de formation et elle s'intéressait beaucoup aux plantes. D'ailleurs, elle conservait un plan de canabis. Elle n'imaginait pas effectuer sa vie sans cela. Bien évidemment, elle se gardait de présenter l'existence de ce projet personnel. Sinon, à l'intérieur du camp, la brunette passait son temps à s'isoler et à pester contre autrui. Elle n'appréciait pas la présence des autres. Lucy restait une personne asociale. Elle l'avait toujours été. Elle supportait juste son frangin Ryan, sa belle-soeur Louise et sa cousine Miley. C'était déjà énorme. Les autres savaient qu'il ne fallait pas trop approcher Luce, ni trop la provoquer. Elle pouvait se montrer violente. Elle détestait réellement être entourée. Donc, elle se retenait de participer aux tâches du camp. Elle ne craignait pas le fait de survivre seule. Les zombies ressemblaient à rien selon elle, peut-être juste à des humains bien périmés à cause des événements de la vie : leur apparence traduisait cette note. C'était des morts. Alors les tuer avec une arme ou avec un couteau ne la dérangeait pas. Elle n'avait pas peur de s'approcher d'eux, de les combattre en les regardant droit dans les yeux. Il s'agissait d'un autre type de parasites. Elle se faisait plaisir. Ces actes n'étaient pas associés à des meurtres et elle pouvait lâcher sa haine contre tout et tous. La brune s'amusait bien dans cette situation. S'aventurer plus loin ne la faisait absolument pas reculer. Bien évidemment, elle n'y allait pas pour aider ses camarades et trouver des vivres. Elle se promenait juste pour son simple plaisir. Présentement, elle lisait quelques pages d'un livre qu'elle avait trouvé lors d'une de ses aventures. Elle ne voyait pas Aaron Stevenson s'avançait vers elle. Elle ne considérait pas cet homme, il était comme les autres. Dans ses pensées, elle ne calculait rien, ni personne.

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MessageSujet: Re: Come on, help us [Aaron Stevenson] : Come on, help us [Aaron Stevenson] : EmptyMer 9 Aoû - 10:40

Come on, help us —

❆Lucy

❋ Aaron

✣ Campement

— Lexie & Aaron
Je me suis toujours dis que la vie était un cadeau, depuis l'apparition des zombies, j'avoue que je n'en suis plus sur, aujourd'hui, nous sommes encore vivant, demain ? On ne le sait pas, une erreur et voilà c'est la fin. Cependant, je ne supportais pas les tirs-au-flanc … Ouais, je suis du genre à vouloir que tout le monde bosse ou alors donne un petit coup de main, étant chez les Bêtas, j'avoue que j'ai essayer de faire comprendre a tout le monde qu'ils devaient s'y mettre tous si on voulait que ça soit une communauté qui se fortifie avec le temps, mais ce n'était pas si facile que ça. Je devais allez voir Lucas, c'était le chef de clans des Alpha, un ami aussi, au début de l'invasion, j'étais dans le groupe des Alpha, je m'entendais assez bien avec eux, mais lorsqu'il y a eu un échange, je suis parti chez les Bêtas, on peut dire que c'est une chance, ouais, j'ai quand même retrouver ma sœur, puis cela ne m'empêche jamais de sortir. C'était aussi mon point fort si on peut dire, je suis bien à l'extérieur, je n'ai jamais compris les gens qui veulent rester enfermer, moi je sais que je péterais vite un câble.

Une fois dépasser le petit canal qui séparé Salina à la terre ferme, je commence à monter dans ma voiture, puis très vite, le temps de la route, il avait piquer de l'essence, il avait rempli trois bidon d'essence sans prévenir qui que ce soit, parce qu'il savait qu'un jour, les voitures ne serviraient plus à rien si tout le monde voler le seul moyen pour lui d'éviter de marcher, enfin bref, une fois les bidons mis dans le coffre de sa voiture, il part en direction de Fort Harker, c'était son lieu où il s'était directement senti apprécier et aussi respecté, il savait aussi dans le fond que les gens ne l'apprécier pas trop, c'est sans doute du au fait qu'il était du genre à botter le cul des gens qui ne foutaient rien.

Une fois passer le barrage de contrôle, il entre, il croise quelques personnes qu'il avait fréquenté durant sa période ici, puis voit de loin, Lucy, c'était une fille sympa, enfin non … Ce n'était pas le genre de personne qu'il apprécié, il se disait qu'au début, elle avait peut-être besoin d'un temps d'adaptation, mais ce n'était pas le cas, non, c'était vraiment quelqu'un de bizarre, enfin bon, elle avait un livre dans les mains, au début, je ne voulais pas aller la voir, mais bon, tant pis, je prends le risque, je m'approche d'elle tout en souriant. « Salut !!! » Je me mets à la regarder, elle n'avait pas l'air d'être méchante, mais on peut dire que niveau … asociale, elle a la palme d'or, il y a une chose que j'ignore justement, c'est que la jeune femme est la cousine de Miley, une amie, et je l'entraîne au tir à l'arc.
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MessageSujet: Re: Come on, help us [Aaron Stevenson] : Come on, help us [Aaron Stevenson] : EmptyMer 9 Aoû - 11:36

    Aaron Stevenson s'approchait de Lucy Sethman. Il osait cette erreur. La brunette savait qu'il se donnait pas mal pour son groupe. Il n'était plus chez les Alphas, il avait changé de clan suite aux échanges. Donc, la jeune femme le connaissait un peu. Il représentait un bout-en-train. Il appréciait partir en vadrouille pour apporter des éléments à son clan. Il n'hésitait pas à braver les dangers. Quelque part, il était admirable. Or, Luce ne relevait pas ce genre de preuves de loyauté. Il n'était pas le seul à agir ainsi. Les hommes avaient tendance à se mettre en avant pour jouer les gros machos, comme s'ils pouvaient tout gérer depuis cette invasion. Pourtant, autant d'hommes mourraient que de femmes. Lucy ne culpabilisaient pas de se mettre en retrait. Les humains restaient si désolants. Les morts demeuraient moins chiants. En effet, ils ne savaient pas parler donc ils ne pouvaient pas afficher un côté barbant. Il était possible de les massacrer sans suites, et cela qualifiait la meilleure partie selon Lucy. Au moins, elle lâchait sa colère. Présentement, Aaron saluait Sethman. Qu'avait-il en tête ? Les gens étaient rarement polis dans ce nouveau monde. S'ils s'approchaient, c'était souvent pour demander de l'aide. Luce avait confiance en personne. Elle se méfiait de tous. D'ailleurs, elle empruntait un regard noir.

    Tire-toi.

    Voilà la réponse offerte par la jeune femme. Elle ne souhaitait pas taper discut' avec lui. Jamais il ne s'était réellement présenté face à elle. Pourquoi modifiait-il sa manière d'agir ? Elle le trouvait louche. Luce réfléchissait à tout. Pour se calmer, elle pensait à la nature, à sa plantation, aux arbres, aux plantes. La belle se replongeait dans son livre. Il n'était pas top mais cela passait le temps. Elle ne calculait plus Stevenson. Comment allait-il réagir face à tant d'indifférence et cette note de nonchalance ? Ryan, s'il l'observait dans cette position, il la reprendrait pour son attitude. Son grand-frère tentait de la rendre plus sociable. Il en avait marre de la voir se couper du monde, c'était de pire en pire. Lucy devenait une vraie marginale. Méritait-elle d'appartenir à un clan ? Sûrement pas, mais ses capacités en terme de cultures aidaient beaucoup le groupe, afin de survivre un peu plus.
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MessageSujet: Re: Come on, help us [Aaron Stevenson] : Come on, help us [Aaron Stevenson] : EmptyMer 9 Aoû - 11:57

Come on, help us —

❆Lucy

❋ Aaron

✣ Campement

— Lexie & Aaron
Les gens peuvent penser ce qu'ils veulent de moi, ce n'était pas dérangeant, mais le fait qu'elle soit aussi asociale m'agace, ce n'est pas comme ça qu'on peut s'en sortir, même après tous les mauvais moments que j'ai passé, je me dis que certaines personnes peuvent être encore utile à la civilisation, mais le comportement de la demoiselle me dépasse de plus en plus, au début, je me disais que c'était à cause de l'invasion, les rôdeurs et tout le tralala, mais cela fait plus de sept mois … Elle aurait dû s'y habituer, je ne peux pas la comprendre et dans le fond, ça m'énerve, parce qu'elle n'était pas seul, il savait qu'elle était venue avec son frère et sa sœur, donc elle avait sans doute plus de chance que n'importe qui, elle devrait arrêter de se la jouer un peu blaser. « Arrête Lucy … tu es très aimable. » Je ne suis pas le genre de mec qui va prendre la fuite parce qu'elle lui fait bien comprendre qu'elle n'a pas envie de lui parler.

Je me mets donc à la regarder, elle avait l'air dans ses pensées, cela ne me dérange pas, on n'a pas été présenter, du moins pas convenablement et pourtant, c'est ce qui est dérangeant, je suis quelqu'un qui aime bien aller vers les gens, discutés avec eux, je n'ai jamais eu d'arrière pensée, d'ailleurs sinon je serais devenu comme elle, un asociale, non, moi j'ai perdu un être cher, sans doute la seule personne qui comptait le plus pour moi, hormis ma famille. Mon mari, nous étions mariés depuis peu et quand on s'est fait envahir par les zombies, j'ai pris mon courage à deux mains, j'ai aidé Elizabeth pour qu'elle s'en sorte ainsi que Chloé, donc je pense qu'il faut aussi se donner aux autres, enfin quand je dis se « donner », ce n'est pas sexuellement, mais aussi offrir un côté de notre attachement aux autres, je me mets en face d'elle tout en la forçant à me regarder. « C'est quoi ton problème sérieux ? Tu fais toujours ta blasée ? Sérieux, je comprends pas ton comportement ... » Je me mets à sourire, je sais que ça ne lui fera pas plaisir et je suis sur aussi qu'elle va me gueuler dessus comme un poisson pourri, mais je m'en fou, je vais savoir le fin mot de l'histoire.
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MessageSujet: Re: Come on, help us [Aaron Stevenson] : Come on, help us [Aaron Stevenson] : EmptyMer 9 Aoû - 13:01

    La question de l’adaptation ne primait pas pour Lucy Sethman. Elle ne s’était jamais intégrée au monde qui l’entourait et cela, depuis sa plus tendre enfance. Selon elle, ses parents ne l’avaient pas désiré. L’ambiance à la maison était bien trop sombre pour se sentir bien. Elle accusait un écart de dix ans avec son frangin. Son père se fichait de boire devant elle mais également de frapper sa femme. Il avait réussi à se tuer avec son épouse dans un accident de voiture. Luce avait passé son existence à fuir et à s’attirer des ennuis. Son frère l’avait toujours relevé. Bien évidemment, elle ne comptait pas sur lui. Alors, le monde actuel ne changeait pas trop du précédent selon elle. Les gens passaient leur temps à se bouffer : l’un voulait commander les autres, et la loi du plus fort primait. Un système malsain se remettait en place. Les hommes pensaient avoir le dessus sur tout. Pour Lucy, les zombies représentaient les problèmes des gens mais en version personnalisée. Ils pouvaient les combattre s’ils le souhaitaient, s’ils en possédaient le courage. Rien de nouveau sous le soleil. Luce ne craignait pas grand-chose et elle conservait son aversion pour autrui. Aux salutations bienveillantes de Aaron Stevenson, elle répondait négativement. Elle demeurait ainsi, elle ne souhaitait pas se mêler aux autres. Le jeune homme ne se méprenait pas. Il jouait le jeu de la brunette. Elle ne relevait pas sa prise de parole, ignorant sa présence. Elle restait plongée dans son livre. Intérieurement, elle se demandait ce qu’il désirait. Jamais il ne s’était présenté à elle. Donc, quel était le souci ? Lucy priait pour qu’il s’en aille mais il semblait très tenace. Il ne lâchait pas l’affaire. Pourquoi ? Elle ne réclamait rien, sauf le calme et la solitude. Voilà qu’il se plaçait face à elle. Il poursuivait cette entrevue avec des interrogations. Il se mêlait de ce qui ne le regardait pas. La belle choisissait d’abandonner son livre pour se placer debout, et pour défier son interlocuteur du regard.

    Je ne te demande pas de comprendre, tu n’as rien à savoir de moi.
    Pas très grande, elle n’arrivait pas à la hauteur de Aaron mais ses mots pouvaient venir le terrasser. Tu veux quoi ? Et enlève ton sourire à la con, je ne suis pas ton amie. Elle ne le quittait pas du regard, cet affrontement allait-il durer ? Pauvre Stevenson, il prenait cher sans avoir rien demandé, c’était cela se confronter à Lucy Sethman.
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MessageSujet: Re: Come on, help us [Aaron Stevenson] : Come on, help us [Aaron Stevenson] : EmptyMer 9 Aoû - 18:56

Come on, help us —

❆Lucy

❋ Aaron

✣ Campement

— Lexie & Aaron
Je ne connais rien de l'histoire de la famille Sethman, je ne sais pas pourquoi, disons que de toute façon dans le monde d'aujourd'hui, ce n'est pas le passé le plus important, mais bel et bien ce qu'on peut apporté dans le monde de demain, le fait qu'elle réagisse comme la blasée de service, m'interpelle, quelque chose me dérange dans son comportement, je sais que je n'ai pas été un ange avec elle, mais en même temps, je ne trouve pas ça normal que tout le monde met la main à la patte et qu'il y a des gens qui ne foutent rien, dans le fond, je ne savais pas qu'elle faisait quelque chose pour s'occuper, comme sa propose poussée. C'est vrai que notre monde actuel n'est pas le plus parfait, mais le monde d'avant non plus, nous avons toujours besoin de quelqu'un pour nous guider, nous donner des ordres et il y a toujours des gens pour suivre, ça c'était les choses que nous avons gardés du monde avant l'apocalypse, je ne dis pas que je suis fan, on peut dire que cela ne me dérange pas, après tant qu'on envoie pas la chaire à canon comme j'ai vécu dernièrement, je suis peut-être aussi quelqu'un qui a un fort caractère et qui ne se laisse pas faire … Parce que c'est le cas, je ne me laisse pas faire, si ça dérange tant pis, je ne vais pas me faire guider dans un merdier, ça m'est arriver une fois, pas deux. Ce qui m'amuse avec la jeune femme, c'est sans doute ce côté j'en ai rien à faire des autres et s'il y avait bien une chose qui m'éclater, c'était de percer a jour les gens, elle va être compliquée sous ses airs, mais ce n'est pas grave, elle veut éloigner les gens, je vais passer mon temps à la coller et elle comprendra que pour se débarrasser de moi il faudra qu'elle me dise clairement pourquoi elle se met toujours à l'écart des gens. Une fois que j'arrive à avoir son attention, je me mets à avoir un sourire en coin … j'ai réussi à attirer son attention c'est déjà ça.

Sa prise de parole était clair, elle ne voulait pas que je la comprenne, mais elle n'est pas en état d'être seule, si elle voulait que personne ne la sauve parce que personne ne l'apprécier … Alors c'était bien partie, elle devait commencer à parler avec les gens, ce n'était pas si compliquer, une parole gentille, un regard, un sourire et voilà les gens sont content. « Je n'ai rien à savoir de toi … Peut-être … Mais cela dit, j'aimerais bien savoir pourquoi tu es seule comme ça … tout le temps ... » La solitude ce n'était pas ce que je voulais pour les gens, c'était la pire chose et pourtant je me suis exclu pendant un petit moment. C'est alors qu'elle me demande de retirer mon sourire parce qu'elle n'était pas mon amie, elle n'a pas tort, mais je ne souris pas qu'à mes amis ça elle doit le savoir. Le fait qu'elle se met à me regarder, je plonge mon regard dans le sien, je ne baisse pas du tout le regard. « Tu crois qu'il faut sourire aux gens qui sont ami avec nous ? Non, je ne vois pas ça comme cela. Il faut bien sourire aux gens, même si on ne les connaît pas, c'est dommage que tu ne connaisses pas ce genre de choses. »
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MessageSujet: Re: Come on, help us [Aaron Stevenson] : Come on, help us [Aaron Stevenson] : EmptyMer 9 Aoû - 23:50


    Lucy Sethman n’admettrait jamais qu’elle pouvait se montrer très dure avec autrui. Présentement, elle  remettait en cause les actions d’un homme qui venait gentiment la saluer. Même le sourire de Aaron Stevenson exaspérait la jeune femme. Elle n’était pas de celles qui affirmaient qu’un sourire pouvait égayer la journée. Elle n’avait pas besoin de tout cela. Pour elle, seules la solitude et la tranquillité comptaient. Alors, elle se fichait des actions bienveillantes de autrui. Luce jugeait les actes des autres. Quelqu’un qui choisissait de discuter sans raisons apparentes présentait une initiative douteuse pour Sethman. Il y avait toujours quelque chose derrière comme la demande d’un service par exemple. Elle ne voulait pas être embêtée par les autres. La brunette se sentait bien seule. C’était simple à comprendre. Pourtant, Aaron ne l’entendait absolument pas de cette oreille. Il persistait. Que voulait-il ? Apparemment, rien ne lui faisait peur. Le rejet de sa camarade passait pour une invitation à faire connaissance puisqu’il n’arrêtait pas de commenter ou de poser des questions. Il analysait le comportement de cette Alpha. Pourtant, tout se lisait en elle. Elle souhaitait obtenir aucun contact avec les gens. Ils qualifiaient tous des inconnus pour elle, sauf son grand-frère et sa belle-sœur. Si elle se situait dans ce groupe, il s’agissait d’un sacrifice pour ses proches. Ils n’imaginaient pas la savoir seule. Ils avaient besoin de se sentir entourés alors elle les respectait. Il ne lui restait qu’eux mais il ne fallait pas lui demander la lune. Afficher une sociabilité représentait un élément trop difficile à réaliser. Il n’était pas dans ses habitudes d’être aimable. Ceux qui la connaissaient le savaient. 

    En quoi c’est intéressant ? J’suis bien comme ça alors arrête de m’emmerder d'accord ? La brune était très cash, elle ne dissimulait pas ses pensées. Elle réfléchissait peu avant de parler et ses mots pouvaient être blessants. Au moins, elle était authentique, honnête. Elle n’usait pas de mensonges même si avec Stevenson, elle tournait largement autour du pot. A l’instant, le beau gosse se décidait à l’affronter du regard. Il tenait à ce jeu là, Lucy ne baisserait pas les bras non plus. Cela en valait la chandelle. A quoi ça sert ? Elle évoquait le fait de sourire. Pour sûr, ils ne demeuraient pas amis. Aaron exprimait son point de vue sur le sujet. Il s'accrochait. Pourquoi ? Décidément, ce monde ne tournait plus rond ! 

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MessageSujet: Re: Come on, help us [Aaron Stevenson] : Come on, help us [Aaron Stevenson] : EmptySam 12 Aoû - 17:24

Come on, help us —

❆Lucy

❋ Aaron

✣ Campement

— Lexie & Aaron
Je ne suis pas du genre à être facilement impressionnable … Ouais, on peut dire que les gens ne me surprennent plus vraiment, j'ai connu le bon côté des gens avec Chloé et Elizabeth ainsi que beaucoup d'autres, tout comme les pires, la violence physique et verbale, donc vraiment, je ne suis pas surpris et quoi qu'il arrive ce n'était pas Lucy qui va me faire peur, en gros, maintenant, je me méfie des gens, certes, mais ce n'est pas pour autant que je vais la laisser faire. Enfin bon, cela dit, je veux quand même essayer de tout faire pour lui briser sa petite carapace, elle a l'air d'être quelqu'un de bien, même si le fait qu'elle soit solitaire est assez étrange. Peut-être qu'elle va me trouver chiant, ou alors du genre à être lourd ou même qu'elle pense que j'ai quelque chose à lui demander, ce n'était pas le cas, je n'attendais rien de sa part, d'ailleurs je n'attends jamais rien de la part de quelqu'un, si je parle avec une personne, c'est surtout pour essayer de comprendre pourquoi elle agit de la sorte, Lucy ne faisait pas exception à la règle, oui, certes, elle n'a pas l'air de m'apprécier et je sais aussi pourquoi, tout ça juste pour une fois que je l'ai forcé à ce bouger le cul. En plus de ça, il faut bien avouer que le fait qu'il y a son frère et sa belle-sœur, c'est étrange de la voir ne pas être proche d'eux, enfin dans le sens où parler et être prêt d'eux, la jeune femme est légèrement tout seule, je pense qu'elle a prit l'habitude et que ça ne la dérange plus, mais moi ça me fait toujours quelque chose de savoir que quelqu'un est seul … Je n'aime pas ça, tout comme je n'aimerais pas qu'on me laisse seul.

Je me mets à sourire une nouvelle fois lorsqu'elle me dit qu'il fallait que j'arrête de l'emmerder, elle ne sait pas qu'il faut jamais me dire ce genre de choses, je sais que si ça la fait chier, je vais continuer de le faire, en plus honnêtement, c'est juste qu'elle essaierait de discuter normalement, pas forcément pour parler d'elle, mais ce qu'elle veut, ce qu'elle aimerait faire, je pense que je la lâcherais, même si je sais qu'elle ne le fera pas, je pense qu'il faudrait que j'arrête, si je vois qu'elle commence réellement à s'énerver peut-être que je m'éloignerais. « Je t'emmerde moi ? Mais non, j'essaie de comprendre ton comportement … Tu ne devrais pas rester seule tout le temps. » Je ne sais pas combien de temps elle pourrait survivre seule, cela dit, je sais que si je la vois et qu'elle serait en danger, je l'aiderais, je sais aussi qu'elle finirait par péter un câble sur moi parce que je l'aurais sauver. Mon regard toujours poser sur elle, je peux voir qu'elle maintien mon regard, elle me défie ??? Pas de soucis, j'adore jouer à ce jeu, tout en continuant de l'écouter, je l'entends me demander à quoi ça pouvait servir, probablement à rien, mais au moins ça peut rendre quelqu'un d'autre bien, un sourire à un pouvoir sur les gens, ça peut les réconforter, leur faire du bien, c'est peut-être con, mais c'est utile au lieu de voir quelqu'un faire la gueule tout le temps ou dans son coin. « Tu es sérieuse là ? Tu n'as jamais souris de ta vie ? On ne t'a jamais sourit ? » Je pense au fond qu'elle doit bien se foutre de ma gueule, mais je n'en suis pas sûr, alors on va attendre un peu de voir ce qu'elle va me répondre. Je sais qu'elle pourrait m'envoyer chier, mais je sais aussi que je suis du genre à perséverer on m'a toujours dit que j'étais pire qu'un boomerang … Ouais parce qu'on le lance et il revient, parfois il peut tomber ou être coincer dans un arbre … Moi c'était impossible.
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[hj Very Happyésolé avec la reprise du boulot, j'étais un peu trop exploser.]
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MessageSujet: Re: Come on, help us [Aaron Stevenson] : Come on, help us [Aaron Stevenson] : EmptySam 12 Aoû - 19:11

    Lucy Sethman remarquait bien le jeu auquel Aaron Stevenson s'adonnait. Il tentait de la faire sortir de ses retranchements. Il la savait solitaire donc il venait troubler sa tranquillité. Il commençait à comprendre comment elle fonctionnait. Elle tombait dans le panneau en lui offrant ce qu'il voulait. La brunette s'énervait, elle apportait de l'attention à cet inconnu qui souhaitait juste qu'elle ne reste pas seule. Luce était assez dure dans ses propos. Elle ne dissimulait pas son ras-le-bol. Elle l'annonçait même oralement, de manière plutôt vulgaire comme souvent.

    Ouais tu m'embêtes, j'étais seule et tranquille. Toi tu débarques et tu lâches ton "salut" et ton sourire à deux balles. Et en plus, tu veux me comprendre. Bah ce n'est pas dur, je n'ai pas envie de parler avec les autres ou de supporter leur présence : je n'apprécie pas les humains, ils sont parfois encore plus vides que les zombies.

    La jeune femme affrontait le regard de son interlocuteur. Elle ne souhaitait pas lâcher le combat car elle avait l'habitude de mener les débats. De sa petite taille, elle pensait quand-même impressionner son camarade. La brunette ne craignait rien. Elle n'allait pas user de violence avec ce type mais elle aurait pu. Elle pouvait se bagarrer contre n'importe qui, même un gars costaud, parce qu'elle n'avait peur de personne et elle ne devait rien à personne. Cela s'était déjà produit. Elle avait connu un séjour à l'hôpital, cet événement l'avait bien fait rire. Pour dire, Lucy ne réfléchissait pas tellement aux conséquences de ses actes. Un jour, elle tomberait sur plus fort qu'elle.

    Bof, j'trouve ça pas utile. Si j'ai déjà vu des sourires, mais... ça n'apporte rien. T'as réellement besoin d'un sourire pour te sentir bien ? Perso, j'aime bien quand on me lâche la grappe.
    La conversation prenait forme.

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MessageSujet: Re: Come on, help us [Aaron Stevenson] : Come on, help us [Aaron Stevenson] : EmptySam 12 Aoû - 20:32

Come on, help us —

❆Lucy

❋ Aaron

✣ Campement

— Lexie & Aaron
J'ai appris avec le temps à observer les gens et je sais que Sethman est une jeune femme solitaire, je ne sais pas pourquoi sans doute, elle ne devait pas faire confiance aux gens et je peux le comprendre même moi depuis la mission suicide que j'ai faite dernièrement, j'avais pas envie de faire confiance aux gens, mais j'avoue que chez les Alpha j'ai toujours su ou été ma place. Donc ici, je me sens bien, j'aime bien venir ici parce qu'il y a des gens qui sont super.Le fait qu'elle me réponde assez sèchement ne me fait pas peur et dans le fond, je pense qu'elle a besoin aussi de temps en temps de vider son sac. C'est alors qu'elle me dit clairement que ça l'a fait chier que je sois venu vers elle avec un sourire et lui faire la conversation, le fait aussi qu'elle ajoute que les êtres humains peuvent être encore plus vides que les zombies, je ne suis pas d'accord … Ou alors, elle a dû se comparais a eux, la preuve moi … Je vais vers les gens, je leur parle, je ne suis pas vide, ceux qui sont vides, sont souvent ceux qui sont seuls non ? « Bon bah voilà, j'arrive vers toi, tu me détestes, soit, je peux comprendre, mais tu ne devrais pas nous comparais aux rôdeurs. Je veux dire, la preuve que je ne suis pas vide, vu que je viens vers toi … Peut-être qu'au final tu te compares à eux … Parce que c'est toi qui serait comme eux. » Je la pique … Un peu, pour bien qu'elle montre se qu'elle a dans le ventre, c'est méchant, mais j'avoue que comme ça, je serais à quoi m'en tenir avec elle, je sais que je risque de m'attirer les foudres de la demoiselle, mais au moins ça va prouver aux gens qu'il ne faudra pas la faire chier.

Le fait qu'il y ait un petit match de regard ça me fait sourire, il était rare que j'ose regarder quelqu'un dans les yeux, non pas que j'ai peur, mais j'aime quand mon regard voyage entre les décors, je ne suis pas du genre à rester statique, mais le fait qu'elle me lance un défi, je vais le faire, mon regard n'a pas bouger d'une seule seconde, parce que je sais qu'elle est tenace, ça se voit, ça se sent, c'est sans doute ça que j'aime bien chez elle, c'est que lorsqu'elle a décidée quelque chose, elle va a fond. Elle enchaîne ensuite sur les sourires qui ne servait à rien. Je ne suis pas d'accord, je trouve que c'est bien un sourire de temps en temps. Je hausse les épaules tout en gardant le contact visuel. « Je trouve que nous avons tous besoin d'un sourire, il y a les sourires sympathiques, les sourire qui rassurent. Je ne dis pas que je me sens bien, mais quand je crois quelqu'un qui a le sourire, je l'ai aussi tandis qu'une personne qui tire la tronche tout le temps, franchement c'est dépriment, le monde actuel, l'est … il ne faut pas en rajouter. » Puis c'est alors qu'elle avoue qu'elle aimait qu'on lui lâche la grappe, je continue de la regarder. « J'aime quand les gens disent ce qu'ils ressentent … Il y a du progrès non ? » Je parle du fait qu'elle ma aligner plusieurs mots à la suite.
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MessageSujet: Re: Come on, help us [Aaron Stevenson] : Come on, help us [Aaron Stevenson] : EmptySam 12 Aoû - 22:10

    Détester représentait un terme fort. Aaron et Lucy ne demeuraient pas liés. Ils ne se connaissaient pas. Pour détester, il faudrait connaître. Alors, le terme ne pouvait pas fonctionner. Luce ne savait rien sur la personne de Aaron. Elle ne l’appréciait pas comme elle pouvait ne pas aimer la présence d’autrui. Il faisait partie d’un lot, d’une généralité. La jeune femme ne perdait pas son temps à discuter avec les autres. Elle préférait observer et analyser. Les actions des gens parlaient plus que leurs mots. La brunette se pensait non désirée depuis l’enfance donc elle avait appris à emmerder la terre entière et à accepter sa situation de marginale. Dans le fond, elle s’interrogeait sur sa place dans ce nouveau monde. Stevenson avait raison. C’était certainement elle qui était aussi vide qu’un zombie. Pourtant, elle détenait de quoi tenir une conversation. Elle possédait une culture et des expériences de vie assez nombreuses à raconter. Or, elle choisissait de se mettre volontairement à part. Elle restait apprise ainsi. Luce ne savait pas se défaire de cette étiquette : elle était une paria. Alors, le beau gosse détenait sûrement toute la vérité. La jeune femme rejetait tous les maux de la terre sur autrui mais dans le fond, elle se punissait elle-même et elle se détestait pour sa propre personne. Alors, elle se situait en bonne position : seule. Elle qualifiait une belle maladie pour l’humanité comme les zombies. Bien évidemment, Aaron n’avait pas à savoir cela. Pourtant, il tapait dans le mille. Ce qui dérangeait Sethman : le côté banal des gens. Tout avait disparu et ils s’évertuaient à refaire les mêmes conneries. A croire qu’ils ne réfléchissaient pas.

    Détester est un bien grand mot. Je dis « vide » dans le sens où les gens s’attardent à prendre les mêmes directions que par le passé. Ils sont programmés comme des zombies. Certes il y a la question du vécu, de la culture, etc… mais ce qui m’embête c’est ce côté conformiste. Et ce n’est pas parce que tu viens vers moi que tu n’es pas vide, oui tu as ce caractère sociable mais tu viens simplement pour soulager ta conscience en te montrant sympa car tu es comme ça, y’a rien d’extra dans ce comportement : tu le fais pour toi.

    Le contact visuel se faisait toujours, il s’éternisait mais personne ne lâchait. Sethman le concédait bien, son interlocuteur était aussi tenace qu’elle. Quand elle disait qu’il agissait seulement dans son sens, elle avait raison. Il respectait sa propre façon d’être. Il avait besoin de se contact avec les autres. Or, il ne comprenait pas les enjeux de faillir de temps à temps à ses valeurs. Lucy n’était pas comme lui. Il voyait bien son attitude fermée. Or, il poursuivait ses facéties. C’était égoïste quelque part. Que voulait-il ? Pourquoi continuer ? Bon, il réussissait dans une certaine mesure. La conversation s’ouvrait petit à petit.

    C’est toi qui le dit, perso je m’en fous de toutes ces conneries. Je ne vais pas faire semblant d’être une autre personne. Leur opinion sur le sourire différait. L’un était optimiste, l’autre très pessimiste. M’ouais. Pourquoi tu dis ça ? Luce réfléchissait peu, mais elle échangeait sans le percevoir : elle se livrait sur ses propres opinions même si elle se montrait toujours hermétique aux relations humaines. Aaron gagnait une manche.
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MessageSujet: Re: Come on, help us [Aaron Stevenson] : Come on, help us [Aaron Stevenson] : EmptyDim 13 Aoû - 17:41

Come on, help us —

❆Lucy

❋ Aaron

✣ Campement

— Lexie & Aaron
Je ne comprends pas son comportement, cela dit, je ne le comprends pas, mais en même temps j'aime bien essayer de comprendre les gens, je ne dis pas que je fais ça avec tout le monde, ceux qui sont extérieur aux groupes que nous formons, je ne vais pas chercher à les comprendre surtout si ceux sont de mauvaises personnes comme les gens qui étaient dans la ville abandonnée, je n'ai pas chercher à les comprendre et je les ai tous tué de mes propres mains … Enfin surtout le chef et le fils, là j'ai pris un malin plaisir, je sais que nous avons tous un côté sombre et le mien peu réellement faire peur. Ensuite, il y a quelque chose d'étrange chez elle, je ne sais pas ce que sait réellement, mais j'ai l'impression qu'on peut se ressembler sur plusieurs points sans pour autant s'apprécier, je veux dire, avant de parler aux gens, j'aime les observer, savoir comment ils se comportent et aussi comment ils réagissent. J'ai assez croisé Lucy pour savoir comment elle était, et le fait qu'elle soit toujours seule, mine de rien, ça me fait mal pour elle, peut-être qu'au final, elle se plaît comme cela, mais là … J'avoue que ça me fait vraiment bizarre. Je suis peut-être dur avec elle dans le sens où je lui ai dis qu'elle été plus comme les zombies que certains, après d'autres sont de vrais salopards et donc … Je voudrais bien qu'ils se fassent mordre parce que le meurtre mine de rien n'était pas tolérable surtout pas dans une communauté, moi qui veut toujours le bien de tous, le fait qu'on veuille faire du mal aux gens ça me révoltent et c'est aussi pour ça que j'ai voulu parler avec Lucy, même si elle n'est pas très causante et qu'elle est assez dure dans ses propos ça ne me dérange pas, au moins ça voulait dire qu'elle était … bien vivante. Je l'écoute alors me dire que les gens répétés les mêmes erreurs du passés, mais c'est aussi quelque chose qu'il faut changer, je suis sûr que les gens seraient intéresser d'entendre ce qu'elle avait à dire, je pense que dans la vie de tous les jours, nous avons besoins des gens pour nous empêcher de retomber dans les péchés. Je secoue la tête négativement, non, je viens pas pour soulager ma conscience comme elle me le dit, c'est surtout pour apprendre réellement à la connaître, depuis que je suis tout petit, je n'ai jamais laissé quelqu'un de côté, mes parents m'ont élevés de la sorte c'est comme ça que je vois les gens, surtout depuis la fin du monde, on se devait d'être solidaire et ne laisser personne de côté. « Ce qui est bien dans ce genre de monde, c'est que tout le monde peu faire quelque chose. Tu penses qu'on va faire les mêmes conneries … Tu n'as pas tort, mais dans ces cas-là, tu es aussi vivante pour nous aider à ne pas les répéter. Soulager ma conscience ? Franchement, non, je fais ça parce que depuis que je suis gosse, mes parents m'ont appris à ne jamais laissé quelqu'un seul, la solitude parfois ça fait du bien, mais laisser exprès quelqu'un de côté parce qu'il n'est pas conforme … Ce n'est pas dans mon éducation, donc ça n'a rien avoir avec ma conscience, juste que je n'aime pas voir quelqu'un seul, maintenant, je sais que tu es comme ça, mais tu ne peux pas toujours repoussé les gens qui veulent te tendre une main. » Je ne connais pas le passé de la jeune femme et je suis sûr que c'est lié à ça, mais elle va bien comprendre que si je suis venu la voir, ce n'était pas par égoïsme, c'est réellement parce que j'ai envie.

Le combat du regard duré, j'aime ça, je n'avais pas peur de l'éternité du duel du regard, bon j'avoue que si j'entends un bruit, un cris, je serais obligé d'accourir … Mais je sais aussi que ça voudrait dire perdre un combat de la sorte, bon ce n'est pas spécialement un combat, mais c'est surtout pour voir jusqu'ou elle serait capable d'aller. Alors que la belle jeune femme reprends en disant qu'elle s'en foutait des conneries, certes, c'est son droit d'être comme elle veut, mais moi c'est ce que je pense, un sourire peu faire du bien, je me mets quand même à la laisser parler, je ne supportais pas couper quelqu'un. « Je ne te demande pas de changer, je te donne juste de sourire et tu verras que ça fait du bien, je suis sûr en plus que tu as un magnifique sourire. » Bon d'accord, mes paroles peuvent être interpréter dans le sens de la drague, mais si je peux la faire sourire légèrement, c'est déjà bien, même si je suis sûr que ça fera pire que mieux. « Bah … tu parles … je veux dire c'est déjà bien non ? Après je pense qu'il faut quand même laisser les gens venir vers toi non ? Je veux dire, je ne t'oblige pas à me parler de ta vie avant tout ça, mais un échange ne fait pas de mal. » Il n'était pas là pour transformer Lucy de tout au tout, non, il voulait juste apprendre à la connaître un peu plus, je sais que quand on est réservé et enfermer dans une bulle, ce n'était pas parce qu'on en avait envie, non, ça vient de plus loin et à force on s'y habitue et c'est ça qui est dommage.
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MessageSujet: Re: Come on, help us [Aaron Stevenson] : Come on, help us [Aaron Stevenson] : EmptyDim 13 Aoû - 21:10

    Aaron Stevenson ne reculait pas face à la difficulté. Cela voulait dire beaucoup sur son caractère. Son comportement était très significatif. Cet homme était tenace. Il savait se montrer extrêmement sociable. Il appréciait discuter avec autrui, faire leur connaissance. Il ne demandait rien en retour. Il restait capable de tout pour éviter de laisser une personne seule, même si cette dernière pouvait représenter une mauvaise fréquentation. Aussi, il insistait beaucoup malgré le souci rencontré. Il possédait un mental de combattant. Il ne devait pas qualifier le gars tout sympathique qu'il paraissait être. Il s'entêtait à soutenir le regard de son interlocutrice. Il semblait un peu provocateur sur les bords. Lucy Sethman était persuadée qu'il pouvait être aussi excessif dans un comportement inverse. En somme, il pouvait afficher une gentillesse sans nom comme le contraire. Il ne devait pas être complètement clean. Il détenait des qualités retrouvées dans les gangs : le sens de la parole voire de la manipulation, la peur inexistante de l'affrontement, la persévérance. Son attitude pouvait poser question. Présentement, il pensait que les observations de Luce serviraient à faire avancer le groupe. Il validait son analyse mais il proposait à la brunette de s'impliquer davantage. Elle ne l'entendait pas de cette oreille.

    Pourquoi je vous aiderez ? Faut laisser le temps aux gens de comprendre leur erreur alors laisser faire c'est bien. Tout n'est pas donné dans la vie. A la suite, la jeune femme était attentive. Aaron ne venait pas soulager sa conscience. Il le clamait. Il avait été appris ainsi. Vraiment, les gens s'entêtaient réellement à reproduire les mêmes bases que par le passé malgré un changement de contexte. Oui, tout pouvait être ignoré et refait mais non, car personne osait agir. Lucy remarquait un côté attachant chez son interlocuteur. Elle n'aimait pas penser ainsi. T'en fais pas, j'ai l'habitude d'être seule, faut pas s’inquiéter pour ça. Et si je le peux, je n'ai pas besoin des autres et les autres n'ont pas besoin de moi. Lucy demandait rarement de l'aide. Pourtant, elle s'était retrouvée dans pas mal de situations critiques dues à ses choix du passé. Elle aurait pu réclamer le soutien de son frangin. Or, elle ne se permettait pas ce genre de facéties. Elle avait appris à se débrouiller seule. Le sujet du sourire demeurait évoqué. Aaron tentait de convaincre Sethman d'être moins rigide. Il détenait un ton étrangement familier. Luce essayait de ne pas relever cet impair : un compliment. Elle développait plus le fait de ne pas user du sourire dans sa vie quotidienne. J'te jure j'aime pas ça. Leur conversation se poursuivait. M'ouais. Ça t'apporte quoi que je te parle ? Ensuite, elle hochait la tête pour dire « non » puis elle haussait les épaules. Décidément, la jeune femme s'accrochait à sa solitude, elle ne réfléchissait pas tellement aux paroles percutantes de Aaron.
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MessageSujet: Re: Come on, help us [Aaron Stevenson] : Come on, help us [Aaron Stevenson] : EmptyJeu 17 Aoû - 10:37

Come on, help us —

❆Lucy

❋ Aaron

✣ Campement

— Lexie & Aaron
Ce n'était pas parce qu'on ne voulait pas me parler ou qu'on me rabaisser que j'allais baisser les bras, non, en fait Lucy, je le ressens au fond de moi, c'est quelqu'un qui cache des blessures et j'ai envie de la libéré, qu'elle me parle, je sais que ça ne va pas être facile et je ne lui demande pas de me parler de toutes ces blessures, d'ailleurs si elle ne veut pas m'en parler, qu'elle me dise réellement ce qu'elle ressent, ce qu'elle pense, c'est toujours plus difficile qu'on le croit de dire ce qu'on ressent, ce qu'on pense comme ça, je sais que les gens pensent que c'est chose aisée quand on a l'habitude, mais parfois, ce n'est pas du tout le cas. Comme chaque être humain, j'ai des bons et mauvais côtés, bien sûr, je ne suis pas fier de ce que je peux faire dans une grande colère, mais il est rare que j'en arrive à des extrêmes pareils, est-ce que je peux tuer juste pour un regard de travers … Pas du tout, est-ce que si on me menace avec une arme sur la terre … Là est-ce que je peux tuer ? Bien sûr, surtout si je suis accompagné et que la personne va faire du mal à mes amis … En fait, je ne dirais pas que je suis un ange, parce qu'un ange ne ferait pas de mal à une mouche, mais je sais que je ne suis pas non plus un démon, ou alors si … Mais ça veut dire que je ne ferais pas de mal à quelqu'un qui n'a rien fait. Il y avait quelque chose dans le discours de la demoiselle qui était incohérent … Elle nous reprocher de faire les mêmes erreurs, mais en même temps elle ne veut pas nous empêcher de les répéter … En gros c'est vous faite comme avant, il n'y a rien qui change … Donne nous un coup de main … non pas envie … Voilà, je trouve ça dommage.

Je me mets donc à toujours la regarder dans les yeux, je n'en ai pas oublier notre petit duel. « Je trouve ça dommage, je veux dire, tu me claques que nous allons refaire les mêmes conneries, mais tu ne veux pas nous donner un coup de pouce pour ne pas les répéter. Les gens ne comprennent pas toujours si on ne leur dit pas. Rien n'est gratuit .. Hum, je crois que cette devise est à revoir avec la fin du monde non ? » Je me mets à sourire, oui, rien n'est gratuit, je crois qu'à partir du moment ou il n'y a plus besoin d'argent, le reste c'est la loi du plus fort, mais si nous remettons des règles, je sais que c'est ce qu'on doit faire. Après l'avoir un peu convaincu, enfin je l'espère, par le fait de lui confirmer que je ne viens pas soulager ma conscience, mais bel et bien que je veuille juste discuter avec elle et aussi que c'est dans ma nature de ne jamais laisser quelqu'un seul. Elle me répond qu'elle avait l'habitude de l'être, je me mets à secouer la tête, je ne veux pas qu'elle prenne l'habitude, autant dans le monde d'avant pourquoi pas, ce n'était pas dérangeant, mais aujourd'hui … non, ce n'était pas possible. Je m'approche d'elle tout en continuant de la regarder dans les yeux. « D'accord, tu as l'habitude, mais de nos jours, il ne faut pas répéter les mêmes erreurs du passé … Donc on doit briser ton habitude... Si tu penses réellement que tu n'as pas besoin des autres, tu te connais sans doute mieux que moi, mais je pense que les autres auraient besoins de toi, après tout, derrière chaque grands hommes se cachent une femme derrière. » Je me mets une nouvelle fois à sourire, je dis ce que je pense, ce n'était pas dérangeant pour moi, j'ai toujours été du genre à dire ce que je pense même si ça doit blesser ou faire chier, c'était sans doute ma grande qualité. Lorsqu'elle me répond qu'elle n'aimait pas sourire, il se met à la regarder dans les yeux. « Bon d'accord … tu n'aimes pas ça … mais cependant ne tue pas quelqu'un qui te sourit d'accord ? » J'avais arrêter de sourire pour ne pas la mettre mal à l'aise. Je me mets à réfléchir, qu'est-ce que ça m'apporte … Si elle le savait, déjà je savais qu'elle avait une voix et une langue, ensuite j'apprends à la connaître, enfin à connaître surtout sa façon de penser. « Je ne ais pas te dire des choses qui ne sont pas vraies, mais déjà j'apprends à connaître ta façon de penser, je sais maintenant que si tu es seules, ce n'est pas à cause des crétins du groupe, mais que c'est toi … Et puis je sais au moins que c'est toi qui le veut et que tu préfère l'être, même si je suis là entrain de te parler … Sans doute que ça te fait chier … Enfin, je n'en ai aucun -de doute- là dessus. » Je me mets à sourire tout en la regardant.
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MessageSujet: Re: Come on, help us [Aaron Stevenson] : Come on, help us [Aaron Stevenson] : EmptyDim 20 Aoû - 0:41

    Le duel des regards se poursuivait. Chacun démontrait son caractère. Il était question d'avoir le dessus sur l'autre. Il s'agissait d'un jeu. La loi du plus fort primait. Ils demeuraient tenaces. Ce contact durait, il était réel et visible. Il n'appartenait pas au domaine des chimères. Au moins, Stevenson captait l'attention de la recluse. Aaron évoquait son point de vue quant à l'attitude de la brunette. La jeune femme représentait une personne solitaire et assez pessimiste. Aussi, elle possédait un recul monstre par ses observations et son analyse précise des gens. Alors, elle pouvait apporter son aide car ses théories n'étaient pas fausses. Or, Lucy ne l'entendait pas de cette oreille. Elle se retirait de tout. Elle constatait sans prendre partie. Pour Aaron, il ne fallait pas agir de la sorte. La devise « donnant donnant » ne fonctionnait plus. L'important restait d'apporter quelque chose au groupe. Sethman se foutait de toutes ses conneries. Elle ne désirait pas se mêler aux autres.

    Tu crois que les gens vont écouter une inconnue qui ne leur a jamais dit bonjour ?

    Aaron Stevenson s'approchait. Il était de plus en plus près, cela énervait royalement la brune qui préférait se reculer de quelques pas. Elle n'avait pas peur mais elle n'appréciait pas le contact humain. Il se montrait philosophe de comptoir. En gros, il commentait tout et rien sans savoir. Il était aveuglé par ses propres valeurs. Il ne voyait plus la réalité en face. Les humains n'en avaient plus rien à faire de l'hospitalité, du soutien, de la gentillesse, de la proximité. Désormais, ils se méfiaient de tout comme de la peste et il avait raison car tout était possible dans ce nouveau monde. Le permis de tuer s'activait, même pour un rien. Les lois n'existaient plus donc forcément, tout semblait réalisable. Demander un service coûtait bien plus cher que tout le reste car au final, tout le monde pouvait se retourner contre tout le monde. Les gens devenaient conservateurs et ils avaient raison. Dans le futur, tout vaudrait de l'or dans le sens où les humains connaîtraient de moins en moins d'avantages.

    Foutaises, grognait-elle. Personne n'a besoin de personne, pensait-elle. « Marche ou crève » comme disait l'autre. A la suite, elle haussait les épaules. Ne pas buter une personne qui arborait un sourire. Évidemment, elle ne qualifiait pas une psychopathe. Sauf s'il a de mauvaises intentions alors car sourire ne veut pas toujours dire que la personne est du même côté, dans celui des gentils. Ensuite, elle écoutait ce qu'il avait à dire. Bien résumé. Il souriait sans arrêt, elle n'usait que du regard, celui-ci était de moins en moins noir.
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MessageSujet: Re: Come on, help us [Aaron Stevenson] : Come on, help us [Aaron Stevenson] : EmptyLun 21 Aoû - 14:57

Come on, help us —

❆Lucy

❋ Aaron

✣ Campement

— Lucy & Aaron
Je connaissais assez bien les gens chez les Alphas, c'est étrange, mais le fait qu'elle pense que nous allons répétés les mêmes erreurs, bah c'est qu'elle a un avis tranchés sur le sujet et je pense qu'il faut qu'elle ose ouvrir sa bouche et essayer de faire passer le mot, je pense qu'il y a un moment où il ne faut plus vivre pour soi, mais aussi pour les autres, je sais que Lucas qui est le chef des Alphas est quelqu'un de très ouvert, qui aime quand les gens proposent des choses, donc je sais qu'il ne serait pas fermé qu'elle donne son avis, mais ça c'était aussi un point de vue, je continue cependant mon petit duel que je fais avec la jeune femme qui plonge également son regard depuis quelques minutes, ce qui est intéressant, c'est de voir à quel point la jeune femme est têtue et ne détourne pas le regard, tant mieux, parce que ça veut dire aussi que j'ai toute son attention et c'est une très bonne chose, enfin pour moi en tout cas, parce qu'hormis nous sommes pas d'accord sur la façon de voir les choses, on s'entend bien sur le fait qu'on ne veuille pas baisser le regard, je sais que je risque de perdre, parce qu'au bout d'un moment, je vais devoir regarder autour, je ne sais pas, c'est quelque chose que j'ai appris à faire, je dois continuer d'observer le monde qui m'entoure pour éviter de me faire surprendre par quelque chose, mais le fait qu'elle ne lâche rien, ça m'intrigue au plus haut point. J'adore le côté de la jeune femme qui a son point de vue et pourtant, malgré le fait qu'elle soit toujours solitaire, ça lui ferait du bien de dire ce qu'elle a sur le cœur au lieu de tout garder en elle. « Toi tu crois que les gens ne vont pas t'écouter ...Tu sais, les gens peuvent être surprenant … Ils peuvent être bon … Tout comme mauvais, mais pourtant quand quelqu'un a une idée, ils l'écoutent, la jugent et l'applique si c'est pour le bien commun. » Combien de fois j'ai proposé à Lucas des choses qu'il a écouté et s'il a jugé que c'était bon, il le mettait en application et pourtant, je ne suis pas non plus quelqu'un de droit. Enfin bon c'est assez compliqué, aujourd'hui, c'est vrai que les gens m'apprécient, mais en même temps, c'est parce que j'ai pas ma langue dans ma poche, du moins, c'est ce que je pense.

Je voyais bien que plus j'avançais vers la jeune femme, elle reculait, je sais que je peux être chiant, mais j'essaie de ne plus le faire, mais à chaque fois que je parle avec elle, je n'ai qu'une envie de prendre dans mes bras et qu'elle brise ses barricades qu'elle s'est créer, bon ce n'est pas vrai, avec un câlin on ne peut pas tout arranger, mais dans notre famille, nous étions très tactiles, quand l'un n'allait pas bien, on parlait, un câlin familiale et c'était repartie comme avant. Elle était tellement négative sur la vie, que ça me briser le cœur, nous étions encore en vie, nous pouvons refaire le monde à l'image de ce qu'on veut, on peut apporter notre pierre à l'édifice nous pouvons tout faire, mais le fait qu'elle se refuse de croire que le monde peut changer, on peut le faire si on le veut. J'avais une idée de l'avenir que je voulais, aussi bien pour moi que pour la génération future, s'il y en a bien sûr, parce que je ne suis pas prêt à avoir un gosse, bon d'accord, je suis gay ça sera très compliqué … mais je pense que c'est pas le temps de faire un enfant surtout pas comment nous vivons pour le moment.

Je suis une nouvelle fois surpris lorsqu'elle me dit « foutaises » ce n'était pas des foutaises ce que je disais, je le pensais réellement. Je ne sais pas quoi lui dire, je sais que je ne vais pas la forcer à penser de toute façon cela ne marcherais pas. Lorsque je lui dis qu'il ne faut pas buter quelqu'un parce qu'il lui sourit, sa réponse est tout a fait logique, je suis même d'accord avec elle, vu la dernière sortie que j'ai faite ma coûter quand même beaucoup de choses, je pense qu'elle a raison aussi de se méfier de ces sourires hypocrites. « Cela tourne sous le sens, mais ne tue pas quelqu'un qui a de bonnes intentions. Il ne faut pas être naïf non plus, je suis tout a fait d'accord avec toi, il faut avoir une dose de méfiance envers tout le monde, mais il ne faut pas non plus éloigner tout le monde. » Je continue de la regarder, parce que le duel continue de plus en plus intense et long, c'est alors qu'elle me dit que j'avais bien résumé sa vie … J'avoue que je ne suis pas si bête que ça au final. « Tu vois … Nous avons un peu discuter et pourtant, je trouve que j'ai appris pas mal de choses sur toi et je ne me trompe pas. » Je veux continuer à apprendre à la connaître, je suis sûr que je serais surpris d'apprendre des choses et je finirais par savoir le pourquoi elle se comporte comme ça.
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MessageSujet: Re: Come on, help us [Aaron Stevenson] : Come on, help us [Aaron Stevenson] : EmptyJeu 24 Aoû - 1:46

    Selon Lucy Sethman, qui observait et analysait le comportement des autres, ces derniers avaient besoin de retrouver des bases. Donc, ils s'évertuaient à reproduire des comportements dits "passés". Ils s'amusaient à reprendre les banalités d'avant l'invasion pour les remettre au goût du jour. C'était comme si rien n'avait changé. Pour la brune, ils possédaient la nécessité de s'auto-rassurer. Il leur fallait des points de repères auxquels s'accrocher. Ainsi, ils devenaient vulnérables. Les valeurs changeaient. Il n'était pas important de créer du lien ou de tenter de conserver une existence normale mais d'avancer avec le monde actuel. Les zombies étaient là et la survie dominait sur le reste alors il était impossible d'accorder sa confiance à qui que ce soit. Aaron Stevenson lui reprochait de ne pas partager ses observations. Pour lui, être entendu restait une chose admise. Partager permettait d'apporter au groupe. Or, Luce ne désirait pas forcément s'intégrer. Alors, elle ne tenterait pas cette aventure. Il devait la laisser tranquille avec ce sujet.

    M'ouais je vois, j'ai rien à leur dire.

    Le bien du groupe était important quand on y prêtait de l'intérêt. Rendre à l'aise chaque membre pour une histoire de confort physique et mental. Protéger les siens pour assurer une pérennité du groupe. Essayer de trouver des ressources, toujours dans le sens de permettre au groupe de survivre. Tout cela avait du sens. Lucy participait en cultivant pas mal de choses pour les Alphas. Or, elle n'éprouvait pas le besoin de se lier complètement à autrui. Cette résolution était futile. Elle agissait dans l'ombre. La jeune femme se méfiait tellement des autres. Ce, depuis sa naissance. Elle aimait ses parents mais son père buvait et il frappait sa mère devant elle. Comment croire en la bonté du monde ? Son grand-frère ne vivait plus à la maison mais il jouait un rôle de police dans cette dernière. Il avait tant agi pour sortir sa frangine de situations complexes. Très jeune, elle fuguait. La présence des autres l'incommodait déjà. Elle n'allait pas tellement en classe. Aussi, elle demeurait attirée par tous les dangers : franche, elle ne lâchait rien. Cela ne changeait pas. L'événement qui l'avait changé : le décès de ses parents. Son père, alcoolisé, avait pris le volant pour s'entraîner avec sa femme vers une mort certaine. Lucy s'était rangée un peu mais elle ne croyait plus en rien.

    Je suis sélective dans mes meurtres, plaisantait-elle, non sérieusement je sais reconnaître les bons des gentils. Puis, dans un sens, je préfère parler à personne : ça m'évite de côtoyer les deux. Elle poursuivait. Nous sommes d'accord pour la méfiance mais pas pour le reste, chacun ses choix. Le duel des regards continuait pour s'arrêter : Sethman allait partir. M'ouais c'est ça et inversement, bah maintenant tu peux y aller, j'ai des trucs à faire pour la communauté. Elle appuyait sa phrase avec un air blasé. Elle devait récolter quelques fruits qu'elle avait cultivé. Allez ciao. Sans attendre, elle tournait les talons.
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MessageSujet: Re: Come on, help us [Aaron Stevenson] : Come on, help us [Aaron Stevenson] : EmptyJeu 24 Aoû - 14:28

Come on, help us —

❆Lucy

❋ Aaron

✣ Campement

— Lucy & Aaron
Je ne comprends pas pourquoi la jeune femme reste dans son coin et je trouve ça bien dommage, elle pourrait nous apporter tellement, enfin surtout aux Alphas, les gens ont toujours besoin d'une femme qui ose dire ce qu'elle pense, ce n'est pas parce que c'est la fin du monde que nous devons repartir comme l'an quarante, donc pour moi, si elle veut que ça change, il faut qu'elle ose dire les choses. Après on ne peut pas reprocher à l'homme de reproduire ce qu'ils connaissent … Ouais, parce que c'est comme ça que nous avons été habitués à vivre, après je comprends bien que les gens préfère ne rien changer, mais il y en a d'autre, dans la vie de tous les jours qui voulaient que ça change et je pense qu'ils s'entendraient bien avec Lucy, mais comme la demoiselle est enfermée dans sa bulle, cela ne donne pas envie aux gens d'aller vers elle, mais après dans le fond, je veux bien la croire, mais il y a tellement plus derrière ce qu'elle veut bien laisser apparaître.

Lorsqu'elle reprend la parole, j'ai très vite compris que la conversation n'irait pas en s'arrangeant, je ne sais pas pourquoi, parce que sans doute elle est trop buter dans ces positions, mais dans ces cas-là elle fait partie de ces gens qui ne changeront rien et qui reste comme avant. Je me mets à hausser les épaules alors et tout en continuant notre petit combat de regard des yeux, je lance une petite phrase pas trop sympathique. « Alors tu reproches aux gens de refaire les mêmes erreurs, mais par contre tu ne veux pas les aider … En gros, je pense que tu reproches ce que toi tu fais aussi … Tu restes toujours à l'écart, je pense que ça n'a pas changer d'avant la fin du monde … Donc … c'est un peu le reflet de ce que tu fais non ? » Je sais que je risque de me la mettre à dos, mais ce n'était pas grave, parfois il faut être cru … il faut oser dire les choses qu'on pense et que si ça blesse tant pis, enfin moi je pars de ce principe et tant pis si on me déteste.

L'être humain est fait pour ne pas être seul, il y a des moments où nous avons besoin de l'être, mais pas forcément tout le temps, si elle aide et même si elle ne se lie pas d'amitié, ça prouve bien que même si elle dit qu'elle est solitaire, qu'elle ne veut parler avec personne et que si les gens lui parlent c'est qu'ils ont pitié, cela me fait pensée qu'elle aime bien se donner un genre, le fait que les gens s'interrogent sur elle, c'est sans doute pas voulu, mais les gens solitaire … réellement solitaire, on ne les retrouve pas forcément dans un groupe … Et si en fait, elle 'était venue ici juste pour être avec sa belle sœur et son frère ? Enfin je ne peux que soumettre des supposition vu que je n'en ai pas encore parler avec les personnes concernées, s'il s'avérait que j'ai raison, alors ça voudrait dire que j'ai bien cerner le personnage.

Cependant, le fait qu'elle me réponde, qu'elle me parle, je pense que c'est une preuve qu'elle veut quand même bien discuter, il faut juste forcer un peu, je me mets donc à sourire une nouvelle fois lorsqu'elle me dit qu'elle était sélective dans les meurtres, je me mets à plonger mon regard dans celui de la demoiselle. « Je suis sûr que je fais partie de la tête de liste no? » Je me mets à sourire, oui, c'est vrai qu'elle ne m'apprécie pas, parce que contrairement a beaucoup, je ne la laisse pas dans son coin. Je me mets à perdre légèrement mon sourire lorsqu'elle me dit qu'elle savait reconnaître les bons et les mauvais, mais par contre elle préfère ne pas parler, comme ça cela l'éviter à parler avec les deux … C'est quand même des propos incohérents, si elle savait faire la différence, elle n'avait qu'à aller parler aux gentils non ? « Ouais … je trouve ça bizarre du coup, si tu sais faire la part des choses, mais que tu ne préfères pas parler … Enfin bon. » Je continue de la regarder, lorsqu'elle arrête le match, puis aussi de dire clairement qu'elle avait des choses à faire pour la communauté, il soupire légèrement. « Pas de soucis … à bientôt alors. » Cette discussion n'allait pas s'arrêter de sitôt, je suis déterminé et ça, elle devrait le savoir.
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