Celebrate this chance to be alive and breathing ~ Ronron ~

Celebrate this chance to be alive and breathing

Un autre mois. Une autre année. Un autre sourire. Une autre larme. Un autre hiver et un autre été. Mais il ne peut pas y avoir d'autre toi.

Vingt-neuf juin deux milles dix-sept, matinée glaciale, depuis trois heures du matin je n'arrivais plus à dormir d'ailleurs je ne dormais plus que trois à quatre heures par jour depuis le mois de janvier. Les yeux fermés je revoyais sans cesse cette nuit où tout à commencer, mon frère accompagné de ma soeur la plus grande venu auprès de mon père souffrant d'une maladie dont on ignorait la cause, les effets ou les soins à donner. Puis mon côté rebelle habituel et mon envie de respirer l'air frais, de me changer les idées qui me firent partir sans prévenir ma mère et ma soeur Anaïs pour rejoindre mon autre soeur chez elle avec son mari. Passer une soirée splendide qui me fit un grand bien et le début de ma nuit qui fut un cauchemar sans fin et réel.

L'alarme retentissant, la panique s'emparant de nos corps et la peur empêchant d'avaler ni d'avoir les idées claires, partir à la recherche d'un camp pour se mettre en sécurité, voir des gens se jetaient sur d'autres et les dévoraient littéralement, entendre mon beau-frère hurler de douleur et voir un homme accrocher à sa nuque avec ses dents, essayer de l'arracher et finir par le voir tomber mort après qu'un homme lui ait mis une balle dans la tête, comprendre que c'était un virus se transmettant suite à la morsure et comprendre que mon beau-frère ne s'en sortira pas, tenter d'arracher ma soeur à ses bras et finir par terre emporter par la foule car, elle te pousse pour pas le lâcher en hurlant que tu dois fuir et te mettre à l'abri puis retrouver les autres de la famille, essayer le maximum pour les retrouver, mais jamais réussir avec la foule t'emportant et ces hommes armés t'emmenant avec eux après t'avoir sauvé une énième fois de ces gens transformés.

Peu importe le moment malgré que presque sept mois étaient passés depuis je ne pouvais oublier chaque détail et m'en vouloir de ne pas avoir sauver ma soeur, au niveau du reste de ma famille on m'a fait comprendre qu'ils étaient tous morts, ça m'a détruit intérieurement et du petit gars joyeux et farceur j'étais devenu une coquille vide faisant semblant de sourire pour rassurer les gens. Ce matin là j'avais besoin de respirer à l'écart des autres et mes pas me dirigèrent vers le pont de Smoky, j'étais armé ne sait-on jamais sur quoi je pouvais tomber une fois passé le pont et les hommes montant la garde à tour de rôle. Une fois sorti de ma tente habillé, armé sans faire de bruit je me mis en route vers le pont et salua discrètement le peu de personnes que je croisais. J'étais devenu un vadrouilleur et je n'hésitais pas à bouger dès qu'il le fallait étant volontaire à chaque fois pensant n'avoir plus personne la mort ne m'inquiétait pas c'est vrai qu'à seulement vingt-deux ans dire ça faisait bizarre, mais la vie l'avait choisit ainsi. Une fois arrivé face au pont ma respiration se bloqua et j'eus comme pensée que mes yeux étaient trop fatigués, la silhouette de dos qui parlait avec deux des autres hommes du camp me faisait penser à Aaron mon frère et le temps d'un instant l'espoir réapparu dans mon cœur.

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Celebrate this chance to be alive and breathing

Ayden & Aaron

Cela fait un moment que je n'avais pas trop mis les pieds dehors, hormis pour la futur réunion ou je vais tout faire pour retrouver ces sales fils de putes qui nous ont envoyer dans un trou à rat, enfin, il s'était garé au début du pont, passant son fusil à son dos, il se met à regarder les gens qu'il y avait, mais ce n'était pas si grave, enfin il les connaissait a force. Il se met à sourire, puis se met dos à l'entrée, pourquoi ? Parce qu'il avait l'impression que s'il rencontre quelqu'un où l'un des vadrouilleurs qui l'ont mener à cette ville abandonnée, il va faire un malheur, il ne comprends pas d'ailleurs ou été Ryan ? En temps normal, c'est lui qui garde les aller-et-venu, enfin une simple discussion fait que je ne vois pas le temps passer. Je pose mon regard sur les deux. « Bon les mecs c'est pas que je m'ennuie avec vous, mais … je vais devoir vous laissez. » C'est a ce moment là que je suis tomber sous le choc.

En me retournant, je pose mon regard sur l'entrée et qui est sortie … Mon frère … Non, ce n'est pas possible Anaïs m'a dit qu'il était pas là, qu'il été sans doute mort … Les larmes me montent une nouvelle fois, ce n'était pas possible, mon petit frère en face de moi ? Je ferme les yeux, je compte jusqu'à trois, puis j'ouvre alors les yeux, puis je dépose mon arme sur le sol et je m'approche de lui, en ayant toujours les larmes aux yeux. Je n'y croyais pas, ce n'était pas possible. « Bouden ? » Son surnom, il lui vient que lorsque monsieur été petit et qu'on ne faisait pas sur l'instant ces caprices, il se mettait à bouder, alors un jour, je l'avais appeler comme ça... En plus avec son prénom, je trouve que ça lui allait bien au final. Enfin, c'est alors que j'entends les gens derrière-moi rire, je me retourne méchamment. « Vous avez un problème ? » J'avais parler bien sèchement que du coup, ils ont arrêter et me font un « non » de la tête, je me mets à sourire, puis je me rapproche de mon frère et je le prends dans mes bras. « Tu es en vie ? » Mon cœur battait rapidement, rassurer de savoir que mon petit frère été vivant, il sera me dire si notre grande sœur est vivante et notre beau frère, je suis sûr qu'il sera me tenir au courant de tout ça, une bonne nouvelle, je n'aurais plus qu'à le dire à Anaïs.

» The right choice is the one who keep us alive ( James Booker )
» Je n'ai pas besoin de thérapie , j'ai juste besoin d'aller à la PÊCHE !!! { Ronron